L’Union européenne (UE) est son propre
épouvantail. Ses odes à l’immigration du tiers-monde et à la visibilité de
l’islam, conséquences du multiculturalisme qu’elle veut imposer, la rendent
imbuvable aux peuples attachés à leur identité. Écouter Martin Schulz,
président du Parlement, fait comprendre la montée du "populisme"
qu’il dénonce : il est une des raisons de cette insurrection démocratique.
Schulz ne jure que par le sans-frontiérisme, l’accueil de l’Autre, la
protection des minorités, sans se soucier des réactions des nations envahies.
C’est ce credo qu’il a répété, lundi, à propos de la tragédie de Lampedusa,
île italienne au large de laquelle plus de 300 migrants ont péri. "Dans
le silence de cet hémicycle, on entend des cris d’enfants, on voit leurs
parents se noyer !", a-t-il dit, appelant "à un tournant de la
politique de l’UE". "Il faut ouvrir des voies légales
d’immigration", a précisé hier la commissaire Cécilia Malmström. L’UE
émotive est prête à euthanasier la Vieille Europe.
Les
angéliques eurocrates s’inquiètent du racisme qui monte. En France, ce
risque est vu comme un danger pour 74 % des sondés (étude Licra). Mais ce sont
ces nouveaux curés et les professionnels de l’antiracisme qui ont enfanté cet
enfer. En promouvant les identités ethniques "black, blanc, beur" et
le métissage, ils ont introduit le venin des références raciales et
l’affrontement des identités. Leur xénophilie les mène à mépriser l’autochtone,
porteur présumé de tous les vices : le voilà sommé de se diluer au nom d’une
Europe élargie, déracinée, amnésique, construite sur des valeurs sociales et
environnementales réduisant le socle commun au degré zéro de la cohésion
culturelle. Oui, c’est au suicide d’une civilisation qu’invite cette UE
soviétoïde et moralisatrice. Non, merci.
Si l’on comprend bien ces "faux gentils", qui
s’horripilent de ce que le peuple fasse obstacle à leurs lubies remplacistes,
le Vieux Continent serait condamné à battre sa coulpe .
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