Il faut élaguer la forêt normative, a dit José Manuel Barroso (Le Figaro du 27 oct 2013).
"L'Europe doit être très visible sur les grands enjeux, et plus discrète sur les questions moins importantes. Face à la crise économique, nous devons éliminer toutes les charges inutiles qui pèsent sur les entreprises pour libérer le potentiel de croissance et d'emploi.... Montesquieu nous a appris la valeur des lois. Les lois inutiles affaiblissent celles qui sont nécessaires. Nous avons conduit un exercice sans précédent par son ampleur et son ambition. La Commission a consulté les entreprises de toute l'Europe sur les dix charges qui pèsent le plus sur leur activité. Et nous avons passé en revue l'ensemble de la législation européenne via notre programme Refit.... Je crois profondément que les décisions politiques doivent être prises de manière transparente, au niveau adéquat, qu'il soit local, national ou européen. Il s"agit là d'un principe démocratique fondamental dans une union sans cesse plus étroite entre les citoyens européens. Tous les problèmes ne doivent pas être réglés an niveau européen. L'Europe doit se concentrer sur les domaines où elle peut apporter une valeur ajoutée maximale."
Alors chers amis libéraux, est-ce enfin la reconnaissance du principe de subsidiarité ? Non il ne faut pas rêver ce n'est que de la subsidiarité descendante (l'Europe veut bien vous laisser certaines compétences). Ce n'est pas encore la vrai subsidiarité, la subsidiarité ascendante (nous pensons que telle compétence serait remplie d'une manière plus efficace si le niveau supérieur s'en occupait). Mais ne crachons pas sur ce que propose Mr Barroso, il y a quand même un léger progrès. (Jacques Gautron)
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