mercredi 16 avril 2014

La ministre de la famille attend un consensus sur sa phrase : « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents »

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La nouvelle secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âges et de l’Autonomie, Laurence Rossignol, ancienne porte-parole du Parti socialiste, définit, dans une interview au JDD, ce dimanche 13 avril, les principes de son action dont, assure-t-elle, le dénominateur commun doit être « les femmes » :
En première ligne, du début à la fin, il y a les femmes [La ministre des droits des femmes est toujours Vallaud Belkacem, NDLR]: ce sont elles qui s’occupent le plus des jeunes enfants, qui renoncent à leur emploi ou leur carrière, elles qui, devenant grands-mères, s’occupent des enfants de leurs enfants, elles qui aident ensuite leurs parents.
Celle qui est très attendue (euphémisme) à son poste par les militants restés actifs de La Manif pour Tous annonce ainsi :
Je n’entretiendrai aucune polémique avec la frange la plus radicale des opposants au mariage pour tous.
Les manifestations ont été importantes, beaucoup dans ce camp aussi veulent dialoguer.
Il y a eu le mariage pour tous et nous en sommes très fiers, mais la famille ne vit pas que dans le Code civil.
Elle revient également sur une phrase prononcée sur le plateau de France 3, « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents », qui avait été transformée par ses opposants en un : « Les enfants appartiennent à l’Etat » qu’elle n’avait jamais prononcé :
(Cette phrase) devrait pourtant faire consensus…
Revenant par ailleurs sur les enseignements des ABCD de l’égalité, Laurence Rossignol énonce :
Le but de l’enseignement à l’égalité est de dire aux filles : « Rien ne vous est fermé car vous êtes des filles »,
Et de dire aux garçons : « On est diffé »rents, mais personne ne doit avoir le dessus sur l’autre ».
La cour de récréation n’est pas un espace pour des apprentispetits coqs.
L’ancienne sénatrice de l’Oise refuse d’enterrer la « loi famille », déprogrammée par Jean-Marc Ayrault de l’agenda législatif. Elle annonce ainsi que le gouvernement « doit continuer de légiférer, dans l’écoute et le dialogue, et surtout dans l’intérêt de l’enfant« , mais ne s’avance sur aucun élément de calendrier pour concrétiser cet engagement.
Relire :

Jean-Louis Auduc, auteur de « Sauvons les garçons » : 88 à 92% de filles à l’école de la magistrature et 78% en médecine

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