Cher Contribuable,
Nous allons aborder ces 4 prochaines semaines le thème de l'assistanat en France et l'impact pour vous contribuables.
Bénéficier d'allocations en France est un jeu d'enfant ! Nous sommes le pays européen qui consacre le plus d'argent à ses dépenses sociales. Et tout ça, sans presque le moindre contrôle !
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De la naissance à la retraite, en passant par les études et la vie professionnelle, il est possible de bénéficier de nombreuses aides et allocations : APL, ALF, ALS, RSA, AME, CMU... La longueur de cette liste est telle que faire l'inventaire de toutes les aides relèverait quasiment d'une activité à temps complet. |
Dans un pays où l'on peut parfaitement vivre sans travailler, il est logique que la fraude aux allocations se développe.
En 2013, les fraudes détectées par Pôle emploi ont augmenté de 50%. Emplois fictifs, feuilles
de salaires truquées, périodes d'activité non déclarées : tous les coups sont permis !
Une remise en question est impossible alors que notre pays est à bout de souffle, en proie à un déficit majeur. Pour preuve, le déficit de 16,2 milliards d'euros de la Sécu en 2013, et ce n'est pas fini !
En 2010, 33 % du PIB était dédié aux dépenses sociales, soit 11 % de plus que la moyenne des pays développés. La même année, ces dépenses avaient atteint 654 milliards d'euros pour couvrir la vieillesse, la santé, la famille, le chômage et le logement. Pourtant, 7 Français sur 10 jugent ces dépenses inefficaces
Elles continuent de croître, notamment dans les collectivités locales, où le RSA a coûté 18,3 % supplémentaires l'année dernière, et où les prestations versées au titre de l'insertion dans les départements ont bondi de 44 % entre 2008 et 2012...
En y regardant de plus près, le constat est inquiétant : près d'un Français sur deux bénéficie d'au moins une aide. En 2011, on dénombrait 5 millions de foyers recevant des allocations familiales, 6 millions des allocations logements, sans oublier les bénéficiaires d'aides sociales en tout genre distribuées par les CAF et autres organismes sociaux, ainsi que ceux qui bénéficient de la prime pour l'emploi et du RSA activité.
Le coût de ces allocations est directement répercuté sur les contribuables déjà écrasés d'impôts, et sur les entreprises, qui doivent faire face aux charges sociales les plus élevées d'Europe.
L'argent public est redistribué, le plus souvent sans effet en retour, dans un contexte économique où le taux de chômage reste très élevé, la croissance quasi-inexistante, et dans lequel les entreprises n'arrivent plus à rester compétitives.
Il est grand temps d'agir, car demain, il sera trop tard pour sauver notre beau pays...
La semaine prochaine, nous verrons en quoi le travail ne paie plus.
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