Le Parti Libéral
Démocrate juge inutile la conférence sociale. Sa conclusion est déjà
écrite, ses acteurs jouent chacun leur rôle habituel. Le gouvernement n'a
aucun besoin de s'abriter derrière le jeu usuel des confédérations
syndicales pour assumer des réformes vitales pour le pays comme la
suspension de seuils de représentation syndicale dans les PME.
Nous appelons à
une refondation du syndicalisme, actuellement moribond avec un taux de
syndicalisation de 5% dans les entreprises et des niveaux d'abstention
proches de 60% aux élections professionnelles. Les confédérations doivent
cesser de faire de la politique à la place des élus, et s'intéresser aux
salariés dont ils sont censés représenter les intérêts. Ils doivent
abandonner leur culture de la confrontation, idéologique et destructrice,
et devenir des forces de négociation et de proposition.
Nous proposons
d'assainir leurs financements afin qu'ils ne dépendent plus
exclusivement
que de leurs membres, seule façon de les inciter à s'intéresser à eux et à défendre
leurs intérêts réels. Nous demandons notamment de mettre fin à
leurs financements occultes via des officines de formation aux
prestations fictives, des nombreuses subventions cachées comme
l'emploi par les administrations de "permanents
syndicaux" ou l'octroi sans discernement de nombreuses "décharges
syndicales", dont le rapport Perruchot a montré qu'elles
transformaient de fait des milliers de postes de fonctionnaires en
emplois fictifs syndicaux.
Aux syndicats de
se réinventer et de se rendre utiles, en particulier au travers des
services proposés à leurs adhérents. À eux de justifier leur existence
auprès des salariés.
Au siège du PLD le
07/07/14
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