Dans le règne sans fin de Pépère premier, nous sommes tombés de Charybde en Scylla. Avec application, François Hollande aura mis un point d’honneur à passer, en toute circonstance pour le plus parfait des abrutis. La décision qu’il vient de rendre dans l’affaire Jacqueline Sauvage, alors que le monde se remettait à peine de la mort de Georges Michael, en est la plus parfaite démonstration. Pour comprendre la portée de cette « grâce totale » présidentielle, il convient de s’arrêter sur quelques principes qui sont, hélas, absents des séances de propagandes dispensées par l’Éducation nationale sous le terme galvaudé « d’éducation civique ». Dans un État de droit, le monopole de la violence légitime appartient précisément à l’État, à lui, et à personne d’autre. Toutes les questions soulevées par la classe bêlante, à l’occasion des procès de Madame Sauvage tournent autour de cette notion fondamentale. Sous prétexte qu’elle subissait depuis des dizaines d’années, la violence de son mari, Jacqueline Sauvage avait elle le droit de le tuer ? François Hollande vient de répondre oui
Après avoir tenu pendant 2 années des réunions destinées à intéresser des organisations à ce que pourrait être un "Nouveau Logiciel". Je me propose maintenant de donner quelques pistes sur ce qu'il conviendrait de faire. Alternativement je placerai quelques messages de nos amis des associations et Think Tanks libéraux.
vendredi 30 décembre 2016
Bilan 2017: les faux patriotes et les vrais dangers
Par Lucien SA Oulahbib
Obama est de plus en plus dangereux,
il fait partie de ces idéologues fanatiques persuadés non seulement d'avoir
raison mais de vous l'imposer, car sa volonté d'affaiblir la présidence Trump
vise à fomenter la guerre civile en légitimant déjà la contestation interne qui
avait tendance à se calmer. Par ailleurs en ayant incité certains pays à voter
la résolution anti-israélienne concernant les implantations dans les
territoires contestés (en particulier Jérusalem!) Obama (comme fasciné par le
djihadisme -lire sur ce point Pierre-André Taguieff)
arme ceux des musulmans aussi fanatiques que lui pour empêcher qu'une
négociation équitable puisse reprendre (alors que c'est le refus d'Arafat en
2000 qui a tout arrêté).
Ses
imitations en France pullulent. De faux patriotes en viennent par exemple à
samedi 24 décembre 2016
La soumission onusienne au narratif raciste palestiniste
Par Lucien SA Oulahbib
L'aveuglement est tel que même les associations anti-racistes non seulement n'y voient que du feu mais alimentent l'idée qu'en atteignant l'homogénéité ethnique, en expulsant tous les étrangers juifs des terres contestées, cette destruction là permettra que se construise une Palestine démocratique et ouverte. Voilà le mensonge.Une contre-vérité désormais officielle. Depuis que Obama, malgré le puissant déni de la réalité, a laissé tomber le masque avec la dernière résolution onusienne présentée par des pays totalement étrangers à l'histoire. Tenons-nous aux faits :
1/ la présence juive n'est pas l'obstacle majeur à la paix à moins d'adopter l'idée raciste qu'il faut d'abord détruire toute présence non arabe…
2/ L'accord qu'avait atteint Bill Clinton dans les années 2000 entre Barack et Arafat sur 96% des territoires contestés montre bien qu'il s'agit de tout autre chose.
3/ Ce qui est en fait en jeu est bien la sauvegarde de cette vision raciste de ce
mercredi 21 décembre 2016
Apprendre de l’attentat de Berlin
Par Lucien SA Oulahbib
Observons dans un premier temps que sa revendication opérée par ledit "État islamique" permet de clarifier et d'éclairer son motif en écartant déjà l'idée que ce serait l"acte "pulsionnel" d'un "déséquilibré" (un "dominé" dans le jargon de l'idéologie dominante) puisque cela nécessite complicités et préparation (ainsi le tueur "supposé" court toujours…).Mais, d'ailleurs, quand bien même ce serait le cas, un tel "déséquilibre" s'explique non pas par une psychologie/sociologie de bazar comme il est courant de le lire ici et là (l' "analyse" oscillant entre diverses "frustrations"…or il ne suffit pas d'être frustré pour se transformer en assassin) mais bien par cette "schizophrénie de l'islam" en ce sens qu'il apparaît très difficile pour certains de vivre intégralement les préceptes d'une idéologie religieuse excluant tout ce qui n'est pas elle alors qu'ils vivent au sein d'une société qui les met en péril puisqu'elle les relativise en préceptes parmi d'autres dans un espace public et privé montrant que l'on peut bien vivre sans.
Or il semble bien que cet attentat vise cela, le fait d'avertir d'abord lesdits
samedi 17 décembre 2016
La faillite de la gauche mondiale et de ses alliés objectifs
Par Lucien SA Oulahbib
L'idée centrale de ce courant (multiforme allant d'une part en France du FN-Philippot au FDG-Mélenchon et ses alliés objectifs, quoique ennemis, de Libé au Figaro d'autre part jusqu'à Obama aux USA et les travaillistes au Royaume-Uni) consiste à insister frénétiquement depuis 2003 sur le fait que l'interventionnisme "occidental" ne peut amener "qu'au pire", en plus bien sûr de la politique israélienne considéré déjà (depuis 1967) comme la cause principale sinon unique de toute instabilité mondiale du moins proche-orientale.L'idée étant en réalité que même le 11 septembre 2001 serait le "produit" de "l'ultra-libéralisme" dénoncé par tous oubliant pourtant que le wahhabisme, coeur et cerveau idéologique du djihadisme actuel, date de deux siècles….
"Oubliant" également la création il y a presque un siècle de l'Arabie Saoudite comme son vecteur puis l'émergence du "nationalisme arabe" nourri aux nationalismes fascistes nazis et staliniens qui ont bien été, au-delà de leur différence, la base même du refus (donnant le "front du refus" côté palestiniste) celui de la modernité démocratique égalitaire et libre.
Or, mettre dans le même sac ce refus séculaire et les errements stratégiques
Le vote libéral en 2017
J’ai lu, ces jours derniers, le livre que Jacques Garello a consacré à la situation actuelle de la France et aux élections présidentielles françaises qui auront lieu au printemps 2017.
Par Guy Millière
Le livre s’appelle « Le vote libéral* ». Il est d’une actualité brûlante, et je recommande sa lecture à ceux qui me lisent.
Jacques Garello note une volonté de rupture chez nombre de Français, conscients que le pays se dirige vers le naufrage, et une inadéquation de l’offre politique. Après avoir noté le
mercredi 23 novembre 2016
Juppé-Bayrou-Libé ou l’effondrement français
Par Lucien SA Oulahbib
Il n'est pas si curieux d'observer qu'à propos de l'avortement (ou des affiches "gays"s'affirmant de fait comme comportement choisi) une congruence est en train d'émerger entre trois formes de relativisme multiculturaliste qui confondent évolution, progrès, modernisme, et nihilisme. Car la "régression" la "réaction" qu'elles prétendent toutes trois dénoncer s'affirment plutôt du côté de ceux qui élèvent agressivement le ton sur ces deux points.
Il n'est par exemple pas vu (ou alors c'est esquivé de manière volontaire) qu'une société donnée tient déjà par sa démographie, or si celle-ci baisse du fait d'un nombre élevé d'avortement (200.000 par an) il faut dire que cette liberté là concerne plutôt les femmes d'origine française et non les femmes venant de contrées ne connaissant guère ou peu ce genre de destruction volontaire de la filiation. C'est certes pis en Allemagne, Espagne, Italie, mais ce n'est pas une raison.
Sauf que les tenants du nihilisme multiculturaliste justifient agressivement ce déséquilibre démographique (tel un Juppé-Bayrou-Libé face à Fillon) par la liberté absolue (pourtant dénoncée en économie sous le vocable de l'ultra ou du
Il n'est pas si curieux d'observer qu'à propos de l'avortement (ou des affiches "gays"s'affirmant de fait comme comportement choisi) une congruence est en train d'émerger entre trois formes de relativisme multiculturaliste qui confondent évolution, progrès, modernisme, et nihilisme. Car la "régression" la "réaction" qu'elles prétendent toutes trois dénoncer s'affirment plutôt du côté de ceux qui élèvent agressivement le ton sur ces deux points.
Il n'est par exemple pas vu (ou alors c'est esquivé de manière volontaire) qu'une société donnée tient déjà par sa démographie, or si celle-ci baisse du fait d'un nombre élevé d'avortement (200.000 par an) il faut dire que cette liberté là concerne plutôt les femmes d'origine française et non les femmes venant de contrées ne connaissant guère ou peu ce genre de destruction volontaire de la filiation. C'est certes pis en Allemagne, Espagne, Italie, mais ce n'est pas une raison.
Sauf que les tenants du nihilisme multiculturaliste justifient agressivement ce déséquilibre démographique (tel un Juppé-Bayrou-Libé face à Fillon) par la liberté absolue (pourtant dénoncée en économie sous le vocable de l'ultra ou du
lundi 14 novembre 2016
LA FIN DE LA DÉMOCRATIE Par Marc Suivre
LE PREMIER DES NOUVEAUX GRACQUES ?
Depuis le 9 novembre, au matin en Europe et le 8 au soir chez l’Oncle Sam, le petit monde des puissants et des bien pensants est à l’agonie. En dépit de leurs efforts conjugués, de leurs objurgations et de leurs prédications apocalyptiques, leur pire cauchemar s’est réalisé : Donald J Trump sera, dans quelques semaines, le 45e Président des États-Unis d’Amérique. Les commentateurs autorisés qui, jusque là, embouchaient allègrement les olifants de leurs renommées autoproclamés pour nous convaincre que l’impossible ne pouvait arriver, rivalisent maintenant d’explications foireuses, pour nous expliquer pourquoi leurs oracles ont été pris en défaut. Tout y passe, du vote de ces bouseux de blancs, en allant vers le machisme des 30 % de latinos qui n’ont pas voulu d’une femme à la Maison-Blanche. Seuls les 13 % de noirs qui ont voté Donald n’ont pas encore eu droit à leur anathème. Cependant, à bien y regarder, il est difficile de masquer le fait que si Donald Trump est aujourd’hui le « President elect », c’est d’abord et avant tout parce que dans une démocratie, c’est le Peuple qui décide.
Tout et surtout, de préférence, n’importe quoi
vendredi 11 novembre 2016
Hypothèses sur la victoire de Trump
Par Lucien SA Oulahbib
Il faut se référer à l'interview que j'ai faite avec Guy Millière à propos de son livre sur Trump pour comprendre l'étendue du gouffre, de l'abîme, qui nous éloigne de plus en plus des discours lénifiants de tous ces gens encore bien installés mais avançant encore toutes ces inepties sur le supposé facteur principal de cette élection hors normes à savoir la colère des déclassés alors que depuis le mouvement transversal des Tea Party on savait que quelque chose de plus profond se nouait un peu partout en Occident.
Si par exemple 29% des hispaniques ont voté pour Trump c'est bien parce qu'ils refusent d'être réduits à de la viande sociale gonflée aux hormones des
Il faut se référer à l'interview que j'ai faite avec Guy Millière à propos de son livre sur Trump pour comprendre l'étendue du gouffre, de l'abîme, qui nous éloigne de plus en plus des discours lénifiants de tous ces gens encore bien installés mais avançant encore toutes ces inepties sur le supposé facteur principal de cette élection hors normes à savoir la colère des déclassés alors que depuis le mouvement transversal des Tea Party on savait que quelque chose de plus profond se nouait un peu partout en Occident.
Si par exemple 29% des hispaniques ont voté pour Trump c'est bien parce qu'ils refusent d'être réduits à de la viande sociale gonflée aux hormones des
dimanche 6 novembre 2016
Nuits policières et hypocrisie française
Par Lucien SA Oulahbib
« Les
militaires manquent de tout : de piles, du papier toilette et parfois même
de l'équipement. Si bien que certains s'achètent leur propre matériel
maintenant. » Pour elle (Sophie Lefeez, chercheuse à
l'Iris) le salut de l'armée française passera par le rééquilibrage des facteurs
de victoire : plus d'entraînement, de tactique, une meilleure gestion de
troupes qui passent trop de temps sur le terrain. Une hypothèse qui rappelle
les revendications actuelles des
policiers en colère.» (Publié
le
| Le Point.fr)
Faut-il
choisir entre Mossoul et Viry-Châtillon lorsque des policiers faillirent y
passer engoncés dans leur voiture en flammes ? Et
ce n'est pas le seul incident…
mercredi 2 novembre 2016
Les bonnes feuilles du Collectif Antigone
|
samedi 15 octobre 2016
Le monde des gens contents...
Par Lucien SA Oulahbib
Depuis des
décennies (voire des siècles) les mêmes proposent toujours d'identiques et
authentiques impasses en guise de solutions aux problèmes permanents du monde
(injustices, inégalités…) et posent pourtant toujours devant, Gros-Jean comme
devant, toujours contents. Sur tous les points. Obama est content. Hollande est
content. Poutine aussi. Qui ne l'est pas ? Même Trump est content tant la
campagne démocrate tourne au ridicule (il y a trente ans il aurait peloter
quelqu'un…Baupin DSK Clinton peuvent dormir tranquilles…) et évite ainsi que
l'on regarde ses solution de plus près. Hillary est contente: elle affiche un
éternel sourire malgré Wikileaks.
Même Plenel est content.
Sa gauche
en effet est contente persuadée du Bien que son soleil propage
samedi 8 octobre 2016
Voici cinq affiches parmi les plus populaires du mois
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mercredi 5 octobre 2016
LA FIN DES HARICOTS par Marc Suivre
LA FIN DE LA DÉMOCRATIE
La classe parlante n’a plus que cette antienne à la bouche : l’éruption des populismes signerait la fin de la démocratie. Dans une époque où le catastrophisme fait recette, le fait que ce dernier soit climatique ou politique importe au final assez peu : la fin du monde est proche ! Selon nos oracles, plus rien ne va. C’était mieux avant, mais surtout : ce sera pire après. Prêcheraient-ils le contraire que de toute façon personne ne les écouterait, les médias détestent les oiseaux de bon augure. Ceci étant, cette récente hystérie collective de nos élites mondialisées sur la fin des temps démocratiques est assez révélatrice des mécanismes tortueux qui servent de pensée aux Princes qui nous gouvernent et de l’idée, très particulière, qu’ils se font de notre chère démocratie.
Il y a populisme et populisme
Vous l’aurez certainement remarqué : les plus enclins à sonner le tocsin sont ceux qui, dans leur jeunesse folle, se sont largement fourvoyés du côté communiste de la force. Il est donc savoureux de voir ces ex-phares du prolétariat dauber, à foison, sur la démagogie supposée des populistes. Car de quoi parlons-nous ? Le populisme, selon nos grandes âmes, consiste à flatter le peuple (donc l’électorat), dans le sens le plus vil de son poil dru, ou, en d’autres termes, à dire au prolo ce qu’il convient de lui cacher. Avez-vous déjà rencontré beaucoup de politiciens qui se font élire en disant le contraire de ce que leurs électeurs veulent entendre ? Ainsi, Marine Le Pen incite-t-elle le peuple à rejeter l’Europe qui ne nous amène que bonheur et prospérité et le pousse à adopter la vilaine préférence nationale, dans un réflexe de repli sur soi totalement nauséabond commeauzheureslesplusombresdenotrehistoire. À ce titre elle est une
samedi 1 octobre 2016
Victor Orban sur l'UE : le discours d'un vrai dirigeant européen
9 août 2016
Voici la version française du discours de Victor Orban,
devant les participants de la 27ème Université d’été de Baile
Tusnad (Transylvanie ), en Roumanie, le 23 juillet 2016 :
"Bonjour Mesdames et Messieurs, Monsieur le Pasteur
Tőkés, cher Zsolt Németh,
Je vous remercie de pouvoir être de nouveau parmi vous après
un an. Se retrouver est déjà en soi un plaisir précieux, qui fait chaud au
cœur. Ce serait une raison suffisante à l’existence de cette université d’été,
mais celle-ci remplit aussi, depuis plus de deux décennies, une autre fonction,
celle de donner la parole au premier ministre de Hongrie en fonction. Il s’est
ainsi créé une situation, un espace convivial, où il est possible de parler de
politique autrement, de parler de questions difficiles et compliquées d’une
autre manière que celle à laquelle nous sommes contraints par le métier de la
politique pendant les 364 autres jours de l’année. Mais il en résulte aussi des
problèmes. Car la politique européenne a depuis longtemps épuisé, sur les
grands sujets qui la préoccupent, les styles de discours que vraisemblablement
personne ne comprend en-dehors de ceux qui les tiennent, mais qui au moins ne
leur procurent pas de contrariétés. Mais l'ambiance d’une université d’été est
différente. Si ici nous
n’appelons pas par leur nom, d’une manière que nous aussi pouvons comprendre,
les dilemmes qui nous taraudent, et qui ne sont d’ailleurs pas seulement nos
propres dilemmes, mais des dilemmes qui tarauderont – comme vous allez
l’entendre – l’Europe tout entière, eh bien notre université d’été ne vaudra
rien, elle ne sera pas une université d’été mais un camp de propagande.
Je dois donc faire ce qui dans ce métier – dans mon métier – est interdit, ce
que tous les conseillers
jeudi 15 septembre 2016
La dictature d’extrême gauche de plus en plus enragée
Par Lucien SA Oulahbib
L'extrême gauche, et ses compagnons de route postmodernes, relativistes, nihilistes, tient fermement dans ses serres en France (et dans la plupart des pays occidentaux) l'Université, Collèges et lycées, FIAC, théâtre public, cinéma, la plupart des médias et ce de manière sinon explicite (en particulier les premiers de la liste) du moins implicite en imposant par exemple ses mots clés et tabous qui, franchis, suscitent immédiatement la mise à l'Index de fait, même si ici et là, et pour des raisons d'audience et donc de profitabilité, tous les médias ne réagissent pas au doigt et à l'oeil aux réquisitions (les cas Zemmour, récemment Sarkozy sur le climat…) de ce qu'il faut nommer une nouvelle Inquisition (dont la sociologie est à faire, mais j'en ai esquissé les pourtours dans plusieurs articles et ouvrages…mis à l'Index…).
Prenons quatre exemples : la nouvelle préposée à l'animation de la tranche 6h30 à 07h sur France Culture s'est encore fendue de cette réaction typique propre à la nouvelle Inquisition (encore fendue parce qu'elle s'offusquait il y a peu des arrêtés anti-burkini) parlant cette fois d'un acte "islamophobe" au fait qu'une tête de porc ait pu atterrir près d'un magasin de
mardi 13 septembre 2016
La manipulation idéologique du déficit public
Par Lucien SA Oulahbib
Partons des conséquences pour commencer : en assénant que l'on peut être sans cesse en déficit on hypothèque d'abord le présent car à quoi bon innover transformer se bouger puisque l'argent, tel le pétrole, coule à flots ? Cette sorte de rente financière est à double tranchant comme on le voit au Venezuela, en Algérie…Officiellement ce déficit devrait servir pour l'investissement du moins en bonne logique keynésienne, en réalité il sert au fonctionnement, aux ristournes électorales, à quelques augmentations salariales aussi, et ce "multiplicateur", politique, entretient peu à peu l'immobilisme, puis le gaspillage, avec la lenteur des services rendus, les produits de moins en moins attractifs, mais peu importe puisque une sorte d'hélicoptère monnaie (distribution à tout va) peut y pallier, renforçant alors l'idée de travailler de moins en moins puisque cela n'a en fait plus aucune différence, cela n'a plus aucune conséquence tangible, surtout avec des taux d'intérêts quasi nuls voir négatifs, et d'abord tous les grands pays font de même, alors…
Certes cela se paye ; car les prix restent bizarrement fixes (ils devraient pourtant baisser eux aussi puisque le déficit serait là pour combler, y compris celui des cotisations sociales qu'il serait possible de subventionner par l'hélicoptère monnaie comme l'envisagent certains à "la gauche de la gauche"…). la conséquence de cette fixité étonnante des prix fait que les
lundi 12 septembre 2016
Au-delà du rien nihiliste? L’éternité…de la France
Par Lucien SA Oulahbib
Les nihilistes antimodernes ou cette descendance croisée du technicisme affairiste, du léninisme, du nationalisme japonais italien allemand turc arabe, de l'hydre maoïste et islamique enfin assènent, toujours, entre deux coups de boutoir contre la liberté d'être et la démocratie, qu'il n'y a rien d'autre qu'eux.Après-moi le déluge, moi ou le chaos, " (Le Parti) (Le Plus Haut) a toujours raison" deux formules bien connues qui accompagnent leurs attaques incessantes sur tous les fronts ; leur guerre d'usure est à la fois spirituelle mentale sociale économique et politique, jusqu'à ce propos d'une jeune journaliste d'Europe 1 expliquant (11/09/16 au matin) que la diminution de "10%" des contrées "sauvages" équivaut à avoir "volé la Terre" ; l'humain ainsi expulsé de son propre environnement, considéré comme un voleur alors qu'il a fait de la Terre un joyau si l'on réfléchit bien, au-delà bien sûr des "dégâts du progrès" qu'il ne s'agit évidemment pas d'oublier.
Car une terre livrée à sa propre lutte interne c'est immanquablement la victoire des ronces et des mauvaises herbes, même si l'ortie peut servir à se flageller. De même une société, peut-elle laisser déployer, à égalité, "bonnes" et "mauvaises" herbes ?. Une ronce protège les mûres, le fruit le plus séduisant sait s'entourer des défenses les plus cruelles, à l'instar des épines protégeant également les roses. Les apparences sont donc trompeuses, leur séduction est toujours ondoyante, demain on rasera gratis, notre religion relie à la paix, notre paix bien sûr.
Et certains sont enclins à y croire, persuadés que la ronce l'ortie ne sont qu'occidentales,
mardi 6 septembre 2016
CE QUI EMPECHE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN DE PRENDRE FIN
Université
Jean Moulin / Formation
/ Formation
continue
CE QUI EMPECHE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN DE PRENDRE FIN
M.
Lucien OULAHBIB
CE QUI EMPECHE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN DE PRENDRE FIN
Cycle n° 25
M.
Lucien OULAHBIB
Docteur habilité à diriger des recherches
Depuis la déclaration
Balfour (1917), les années 1920 qui ont vu démocrates juifs et arabes dialoguer
ensemble, puis la chute de l'empire Ottoman (1923) la partition de 1947
égrainée ensuite par la succession des principales dates de ce
conflit jusqu'à nos jours, ce séminaire tentera de montrer en quoi
le rapprochement entre juifs et arabes palestiniens a été en fait sans cesse
empêché et ce bien avant la partition de 47 avalisée par l'ONU. A l'époque,
Israël était d'ailleurs bien moins étendu que maintenant, et pourtant, son
émergence a été contestée, moins par les palestiniens de l'intérieur que par
les puissances arabes de l'extérieur. Il semble bien qu'il en soit de même
aujourd'hui : ainsi en 2011 un plan israélo-palestinien (The Palestine Papers)
a été dévoilée par Al Jazeera, ce qui a empêché l'établissement d'une paix des
braves ; le but de ce cycle de conférences consistera justement à en sérier
le plus objectivement qui soit les obstacles extérieurs et intérieurs.
La déclaration Balfour de 1917
La vie des juifs et des arabes en Palestine à la fin du 19ème siècle et durant les années 20-47
La guerre 47-48, l'indépendance d'Israël, la question de Jérusalem : que s'est-il, réellement, passé ? Les divers narratifs sur ces sujets.
Les réfugiés palestiniens et aussi les réfugiés juifs expulsés des pays arabes
Les guerres de 1956 et de 1967
. Le septembre noir jordanien de 1971
. La guerre du Kippour (1973)
La montée de la radicalisation palestinienne en 1975 à la suite de l'accord de paix entre Israël, l'Egypte et la Jordanie
La guerre du Liban,
Les répercussions de la crise syrienne actuelle
L'enjeu idéologique du conflit israélo-palestinien dans le monde en général, en France en particulier
Et maintenant ?…
La déclaration Balfour de 1917
La vie des juifs et des arabes en Palestine à la fin du 19ème siècle et durant les années 20-47
La guerre 47-48, l'indépendance d'Israël, la question de Jérusalem : que s'est-il, réellement, passé ? Les divers narratifs sur ces sujets.
Les réfugiés palestiniens et aussi les réfugiés juifs expulsés des pays arabes
Les guerres de 1956 et de 1967
. Le septembre noir jordanien de 1971
. La guerre du Kippour (1973)
La montée de la radicalisation palestinienne en 1975 à la suite de l'accord de paix entre Israël, l'Egypte et la Jordanie
La guerre du Liban,
Les répercussions de la crise syrienne actuelle
L'enjeu idéologique du conflit israélo-palestinien dans le monde en général, en France en particulier
Et maintenant ?…
NOUVEAU CYCLE
Jeudi 16h à 18h - (50h)
(Début le 13/10/2016)
Tarif : 298€
samedi 27 août 2016
Note sur « Après Obama Trump? » de Guy Millière
Par Lucien SA Oulahbib
Le livre démontre bien l'emprise destructrice de l'oligarchie étatiste-affairiste de type relativiste décolonialiste (plus ou moins implicite) ou postcolonialiste visant à imposer une alliance organique entre la technostructure et les grandes firmes globalisées avec pour résultats l'accroissement de la pauvreté, de la rente, et de l'apartheid communautariste.
L'auteur analyse finement ce mécanisme effectué comme en Europe sous le vernis de la lutte contre les inégalités et des discriminations alors qu'il les développe.
En effet en favorisant plutôt les grands groupes par le déficit, l'inégalité devant l'impôt et les charges sociales, ce qui implique une concurrence déloyale renforcée dans certains secteurs par le dumping social, cette collusion étatiste-affairiste tue la maturation de la liberté d'entreprendre.
Guy Millière trouve ainsi la source de l'instabilité croissante des sociétés dites libres en l'existence non pas du capitalisme en soi mais de ce que Jean-Marc Daniel appelle le capitalisme de connivence masqué par un technocratisme aseptisé.
Ce dernier a accompli le tour de force d'absorber ladite contreculture censée le détruire jusqu'à en faire son poisson pilote idéologique. Obama en est le produit chimiquement pur ou quasiment. Sa volonté systématique de détruire les acquis du peuple américain et de dénoncer comme populisme tout effort de s'y opposer en dit long à la fois sur la puissance de ce nouveau racisme métaphysique et à la fois sur la résilience du peuple incarnée dans le mouvement des Tea Party d'une part et l'investiture surprise de Trump d'autre part.
Néanmoins l'auteur doute des capacités de ce dernier à pouvoir contrebalancer l'alliance étatiste-affairiste et anti-moderne en réalité qui fait tant de dégâts déjà en affaiblissant la position américaine dans le monde ensuite en la minant de l'intérieur.
La puissance de feu de ce conglomérat est telle, que les possibilités de voir un Trump triompher sont infimes. Il en est de même dans nos démocratures. Comme on le voit en France chaque jour.
Mais Millière croit dans le génie du peuple américain pour refuser le suicide au bord de l'abîme. Qu'en est-il de la France ?…
Le 27/8/2016
mercredi 6 juillet 2016
LA FIN DES HARICOTS
Par Marc Suivre
Le cataclysme planétaire tant redouté s’est produit. La comète du populisme est entrée, en mugissant, dans l’atmosphère feutrée des spécialistes en « bien-des-peuples-contre-leur-grés », menaçant jusqu’à la survie même des dinosaures de la pensée européiste. Le plus drôle dans cette affaire, c’est que le malheur vient du loup que les Eurobéats avaient, bien imprudemment, laissé entrer dans la bergerie. Les Godons nous ont, une fois de plus, botté le cul et le moins que l’on puisse dire, c’est que le postérieur de nos gouvernants leur cuit rudement. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelle mouche a bien pu piquer des Anglais qui avaient tous les avantages de l’Europe, sans aucun inconvénient (ou presque) jusqu’à l’été 2015 et quelles perspectives voyons-nous émerger de ce joyeux bordel, comme seul l’aveuglement de nos zélites est capable d’en produire périodiquement ?
Les raisons du Brexit
En dehors des explications confondantes de mépris pour le Peuple (fût-il Britannique) et sa souveraineté que nous assènent en cœur depuis le 23 juin les Thénardier de la déconstruction européenne, comment en sommes-nous arrivés là ? Évacuons d’abord les explications ploutocratiques qui personnalisent les causes à outrance. Non, ce n’est pas aux seuls Boris Johnson
jeudi 30 juin 2016
Démocrature ou l’infantilisation en politique
Par Lucien SA Oulahbib
Qu'il s'agisse de l'Europe, du processus de travail, de la vie sociale et politique, il est patent de constater que la pratique des élites reste paternaliste voire en accentue le procédé tout en énonçant le contraire, voilà un des traits de nos démocratures d'aujourd'hui.Ainsi, au-delà de la droite de la gauche et de leurs sinistres extrêmes (le fascisme comme réaction au léninisme/trotskisme remarquait Romain Rolland avant de soutenir Staline contre Hilter) ce paternalisme consiste moins à défendre cette idée de bon sens stipulant que les choses du monde étant "complexes" il s'agirait d'en analyser le plus possible tous les aspects que de surtout déconsidérer, d'emblée, le jugement forcément biaisé des peuples ; ils seront en effet jugés bien peu capables de jugement (y compris, surtout en "entreprise" puisque "dominés" par leurs "préjugés". Exit la CFDT. Et quelques nervis de cette démocrature en marche iront le lui rappeler en cassant son hall. Même la CGT subit le même sort (ou alors s'auto-mutile pour détourner les soupçons?…).
Ce qui diffère cependant d'auparavant (hormis la "casse") c'est que naguère cette
mardi 21 juin 2016
Disparition des élites françaises (chut!…Elles ne le savent pas)
Par Lucien SA Oulahbib
" (…) Moins mal reçu que ses commissaires, il lui arrivait néanmoins d'essuyer des rebuffades. Comme devant ces métallos moscovites auxquels, à bout d'argument, il lança :
— Préférez-vous le retour des blancs ?
Un vieil ouvrier, les mains et le visage noircis de cambouis, s'avança tout près de Lénine, si près que ce dernier recula de quelque pas.
— Revienne qui voudra, s'écria l'homme menaçant. Revienne qui voudra ! Les blancs, les noirs ou le diable en personne, pourvu qu'ils nous débarrassent de vous ! (…) (in La mémoire des vaincus, Michel Ragon, Le livre de poche, pp.215-216)
À la place de "retour des blancs" nous avons aujourd'hui la menace, classique, du "retour de la droite" d'un Hollande ou plus classique encore le slogan de " l'extrême droite aux portes du pouvoir" d'un Valls. Mais le désir "ouvrier" (populaire) reste le même : comment se débarrasser d'une élite qui a failli, qui faillit, qui faillira de plus en plus tout en marmonnant : "après moi le déluge" ?…
Cette "élite" (mérite-t-elle d'ailleurs ce nom tant elle est si médiocre ?…) a certes disparu du
" (…) Moins mal reçu que ses commissaires, il lui arrivait néanmoins d'essuyer des rebuffades. Comme devant ces métallos moscovites auxquels, à bout d'argument, il lança :
— Préférez-vous le retour des blancs ?
Un vieil ouvrier, les mains et le visage noircis de cambouis, s'avança tout près de Lénine, si près que ce dernier recula de quelque pas.
— Revienne qui voudra, s'écria l'homme menaçant. Revienne qui voudra ! Les blancs, les noirs ou le diable en personne, pourvu qu'ils nous débarrassent de vous ! (…) (in La mémoire des vaincus, Michel Ragon, Le livre de poche, pp.215-216)
À la place de "retour des blancs" nous avons aujourd'hui la menace, classique, du "retour de la droite" d'un Hollande ou plus classique encore le slogan de " l'extrême droite aux portes du pouvoir" d'un Valls. Mais le désir "ouvrier" (populaire) reste le même : comment se débarrasser d'une élite qui a failli, qui faillit, qui faillira de plus en plus tout en marmonnant : "après moi le déluge" ?…
Cette "élite" (mérite-t-elle d'ailleurs ce nom tant elle est si médiocre ?…) a certes disparu du
lundi 13 juin 2016
Brexit or not Brexit… | L'Europe a-t-elle encore un avenir ?
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samedi 11 juin 2016
L’arrogance de la gauche
Par Lucien SA Oulahbib
Il suffit d'écouter France Culture (on le sait hélas) surtout dans sa tranche de 6h30-9h pour observer jusqu'à la lie ce côté cynico-mielleux et en même temps prétentieux du genre "entendez comme nous sommes si intelligents" mais oui, nous qui sommes si anti-racistes, tant LGBT, qui lisons, dans le texte, Foucault Deleuze Sade et qui avons (last but not the least) une vie cul/turelle sans aucune mesure avec n'importe quelle Boutin et autre Veilleur tabassé debout (aucun média mainstream, hormis Causeur et Valeurs actuelles, n'en a d'ailleurs parlé). Voilà ce qui "nous" rend si supérieurs. Cette impression d'être au-dessus du panier (à crabes). Un côté snob retenant mal son mépris de caste bien loin d'un Boris Vian en réalité qui égratinait tout le monde, Automne à Pékin.
Une arrogance si tendancieuse aussi puisque la préposée à "l'économie" ira trouver des causes toutes exogènes à ce qui se passe au Venezuela, tandis que le préposé aux "idées" égrènera systématiquement et longuement les pages dites "débats" du journal "l'Humanité"
Il suffit d'écouter France Culture (on le sait hélas) surtout dans sa tranche de 6h30-9h pour observer jusqu'à la lie ce côté cynico-mielleux et en même temps prétentieux du genre "entendez comme nous sommes si intelligents" mais oui, nous qui sommes si anti-racistes, tant LGBT, qui lisons, dans le texte, Foucault Deleuze Sade et qui avons (last but not the least) une vie cul/turelle sans aucune mesure avec n'importe quelle Boutin et autre Veilleur tabassé debout (aucun média mainstream, hormis Causeur et Valeurs actuelles, n'en a d'ailleurs parlé). Voilà ce qui "nous" rend si supérieurs. Cette impression d'être au-dessus du panier (à crabes). Un côté snob retenant mal son mépris de caste bien loin d'un Boris Vian en réalité qui égratinait tout le monde, Automne à Pékin.
Une arrogance si tendancieuse aussi puisque la préposée à "l'économie" ira trouver des causes toutes exogènes à ce qui se passe au Venezuela, tandis que le préposé aux "idées" égrènera systématiquement et longuement les pages dites "débats" du journal "l'Humanité"
vendredi 10 juin 2016
Naïveté des Veilleurs dans l’actuelle lutte des castes
Par Lucien SA Oulahbib le 9/6/2016
Ainsi les Veilleurs, croyant sans doute dans les idéaux conjoints de Florian Philippot et de Alain de Benoist sur la convergence des luttes idéologiques entre les adeptes post-communistes de Mélenchon-Chavez et les partisans de la France éternelle, se sont fait tabassés mercredi 8 mai 2016 au soir (comme prévu) par la poignée de néo-bolcho attendant leur heure parmi les moutons de Nuit Debout celle du retour à l'ordre léniniste pur et dur.
En fait le bal des requins est ouvert où l'on assiste à une féroce lutte des castes pour les places idéologiques et médiatiques à prendre ; sur le dos bien sûr des mots et concepts désormais diabolisés de "réforme", "refus de l'infantilisation" (article 2 de la loi travail) ouverture à la concurrence (SNCF, Tafta) mêlant fantasmes et cette part de "vrai" que charrient toujours les idéologies puisque sans celle-ci elles n'auraient aucune prise sur ces consciences avides de sens donc de qualité civilisationnelle.
Il ne faut donc pas s'y tromper : la lutte des castes a toujours parasité le concept de lutte
Ainsi les Veilleurs, croyant sans doute dans les idéaux conjoints de Florian Philippot et de Alain de Benoist sur la convergence des luttes idéologiques entre les adeptes post-communistes de Mélenchon-Chavez et les partisans de la France éternelle, se sont fait tabassés mercredi 8 mai 2016 au soir (comme prévu) par la poignée de néo-bolcho attendant leur heure parmi les moutons de Nuit Debout celle du retour à l'ordre léniniste pur et dur.
En fait le bal des requins est ouvert où l'on assiste à une féroce lutte des castes pour les places idéologiques et médiatiques à prendre ; sur le dos bien sûr des mots et concepts désormais diabolisés de "réforme", "refus de l'infantilisation" (article 2 de la loi travail) ouverture à la concurrence (SNCF, Tafta) mêlant fantasmes et cette part de "vrai" que charrient toujours les idéologies puisque sans celle-ci elles n'auraient aucune prise sur ces consciences avides de sens donc de qualité civilisationnelle.
Il ne faut donc pas s'y tromper : la lutte des castes a toujours parasité le concept de lutte
mercredi 8 juin 2016
Pouvons-nous apprendre quelque chose de la Suisse ?
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