vendredi 30 août 2013

Pays « arabo-musulmans » : vers le démantèlement


Contrairement à ce qui est dit, pas plus la Libye que l'Irak ne sont des fiascos puisque dans le premier pays les Berbères ont désormais de quoi peser sur la situation (ils ont dernièrement envahi le Parlement pour rappeler leurs droits toujours bafoués) tandis que le second et loin devant les Kurdes sont de plus en plus en passe de reconstituer leur nation historique.
Il faut évidemment poursuivre : il n'y a aucune raison de laisser en place l'ancienne découpe coloniale arabo-ottomane supervisée par les puissances européennes. Rien n'est écrit dans le marbre en la matière, surtout lorsque le ciment s'effrite ou n'a jamais été solide : ainsi les musulmans ont toujours été en guerre à commencer par les Abbassides chassant les Omeyyades.
Il est temps que les peuples dominés par cette configuration reprennent leurs billes aux côtés d'Israël et d'un futur État regroupant au fond l'ancienne Byzance avec les libanais chrétiens, les Coptes, les Syriaques, les Chaldéens et les chrétiens d'Irak. Idem pour l'Afrique du Nord où l'on ne voit guère pourquoi ces pays se nomment "arabes" alors que la majorité de la population ne parle pas cette langue, hormis la Tunisie, et encore puisqu'il s'agit d'un "arabe" qu'un Saoudien entend à peine.
Il ne s'agit certes pas de faire de l'épuration ethnique à l'envers en sommant tous les "arabes" de quitter les pays conquis comme ils l'exigèrent des puissances coloniales européennes. Il s'agit seulement de reprendre ce qui a été pris : la langue, la culture, la souveraineté, en ajoutant cependant les acquis comme les langues européennes, la laïcité, la démocratie. Fini en tout cas l'idée de désigner l'islam comme une identité quasi génétique dans ces contrées.
Il faut retourner à cet aspect privé qu'avait le religieux par exemple en Kabylie avant que les nationalistes enfiévrés par les prêches venues du Levant dans les années 30 décident de se libérer au nom d'une religion d'importation et d'imposition alors que le judaïsme et le christianisme se sont diffusés sans que personne ne cherchent à l'imposer, bien au contraire vu le nombre de martyrs sous le joug romain avant que le joug arabe ne prenne la suite détruisant tout ce qui avait été fait, comme il le fit ensuite dans les années 60.
La Syrie, l'Égypte, la Libye, l'Irak, le Mali, ne sont pas encore dans un état de chaos suffisant pour que l'ensemble des autres pays dominés se soulève. Mais il ne faut pas désespérer. Cela a pris la bonne direction.
Lucien SA Oulahbib 29/8/2013 

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