Par Alain Toullec
La
loi "relative à la sécurisation de l'emploi", expression scélérate
s'il en est, du 14 juin 2013, impose aux employeurs qu'un contrat à temps
partiel ne peut être d'une durée inférieure à 24 heures...
La
durée "normale" imposée étant de 35 heures, le mi-temps, 17h50 est
interdit.
De
plus, si un salarié accepte un contrat de 24 heures, il lui est impossible de
trouver un autre employeur pour compléter son revenu, car la durée ne pourra
pas non plus être inférieure à 24 heures.
S'il
accepte un deuxième contrat de 24 heures, il est en infraction ainsi que les
employeurs, car les durées maximales hebdomadaires s'imposent aussi aux
salariés. On peut ponctuellement faire 48 heures, mais la moyenne est de 44
heures sur douze semaines consécutives.
Comme
le travail non déclaré va se développer à grande échelle, les appels à la
répression de la part des dirigeants, et la stigmatisation et la délation de la
part de la presse subventionnée vont se renforcer.
Nous
sommes partis pour un scénario à la vénézuélienne !
Pendant
ce temps les militants UMP, UDI ou FN se battent pour récupérer les postes et
les sièges pressentant une déconfiture du PS et l'occasion de profiter des
rentes qui correspondent.
Pour
faire quoi ?
La
même chose puisqu'ils ne s'opposent pas à la soviétisation de la société.
Pourquoi
?
Parce
qu'ils sont d'accord.
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