Comme Pharaon, le droit de vie et de mort
Que des parents se
battent contre leur belle-fille pour préserver la vie de leur enfant, le
Président a tranché. Son comité comique n’étant pas assez aux ordres, il a
dégagé les médecins et professionnels estimés pour y mettre des créatures
incompétentes mais toutes à sa dévotion. Vingt virés pour vingt intégrés sans
autre légitimité que le bon plaisir du prince. L’euthanasie passera.
L’exécution du
malheureux grabataire est déjà prononcée et le bourreau la seringue à la main
attend que le pouce de César tombe !
La seule
comparaison à faire avec un tel programme mené tambour battant est celui qui a
prévalu lors de l’installation des Khmers rouges à Phnom. Il faut rappeler que
ceux qui nous emmènent au chaos ont célébré en avril 1975 l’arrivée du plus
sanglant régime de l’histoire dans leur journal, Libération :
« Sept jours de fête pour une libération » ! et son pendant,
tout aussi ennuyeux à lire qu’un Chaix, Le Monde
affichait : « Une nouvelle société est créée… toutes les libertés
seront respectées »(sic).
L’intelligence et
la détermination d’une dictature
Non !
Contrairement à une erreur de jugement général, Hollande n’est ni Flamby,
ni stupide, ni paresseux, ni incompétent, ni sous l’influence de ses diverses
compagnes, ni dopé à la coke.
C’est une magistrale
erreur de le croire. Cet homme sait, a une vision, veut et
décide.
C’est un
doctrinaire, en costume cravate qui, comme Robespierre était perruqué, poudré
et soigneusement habillé à la mode de la cour, s’habille comme un honnête
bourgeois qui va à la banque. Il est aussi civil dans ses propos qu’aimable
dans sa relation. Ainsi était le très bien élevé Incorruptible qui
laissait toujours gracieusement passer les dames devant lui. Comme ce dernier
souffrait de la vulgarité d’un Danton, son successeur s’agace des lourdeurs
bravaches de son ministre du Redressement qui ne redresse plus rien. Mais d’une
pichenette il peut le renvoyer dans les ténèbres de l’indifférence. Et le
malheureux vibrion de Bourgogne le sait bien !
Les faillites
tombent comme les obus à Gravelotte. Et le Président déconstruit
méthodiquement, consciencieusement tout ce qui a fait la grandeur de la France
et l’élévation de notre jeunesse. Il est là pour détruire et il détruit. Il est
là pour ruiner les familles qui se sont élevées et élèvent leurs enfants par le
sens de l’effort, avec courage et loyauté et qui aiment la France. Il les
méprise.
Son mépris est tel
qu’il prévoit de punir les mères de famille qui ont préféré vivre modestement
en se consacrant à l’éducation de leurs enfants. Alors que nous sommes en
situation extrême de chômage et bien que le partage du travail était naguère un
slogan de son parti, il punit celles qui laissent la place aux demandeurs
d’emploi pour éduquer leurs enfants. En cela il appuie avec encore plus de logique
son ministre de l’Éducation qui veut « soustraire les tout petit enfants
au conditionnement familial ».
Certains
dénonceraient une incohérence économique. Pas du tout chers amis qui raisonnez
en pure logique, lui raisonne en pure dialectique ! Ce que vous jugez
rapidement incohérent et d’une cohérence de métal à ses yeux.
Bons bourgeois bien
pensants, sortez de vos schémas intelligents et de bons sens. En face de vous,
l’homme qui vous commande est exactement à l’inverse. La logique, la cohérence,
l’équilibre, l’analyse sérieuse n’ont aucune prise pour lui. Il est là pour
détruire pan après pan ce que vos pères et vous à leur suite ont construit.
Comme les nazis ont
envahi la France pour détruire un pays chrétien fondé sur le droit et l’amour
de son sol pour imposer un Reich de mille ans, païen et eugénique, il est là
pour transformer avec « une religion nouvelle, ses nouveaux prêtres et sa
nouvelle liturgie » une terre où des êtres sans mémoire et sans liens,
venus de partout et de nulle part serviront servilement quelques puissants du
Monde dont le pouvoir de vie et de mort sera sans limite.
Programme d’un
adolescent vicieux ?
C’est celui d’un
marxiste convaincu et d’un stratège efficace. Un adolescent sénile ?
Non ! Un vieillard expérimenté, oui. Règle-t-il un compte à une éducation
trop rigide, peut être. Un professeur de psychiatrie ami me disait qu’il y
avait souvent dans ce genre de pathologie une haine du père. Celle-ci s’exprime
très souvent par un cynisme jouisseur. La jouissance est très forte dans la
destruction. Sa première compagne aurait connu ce syndrome mais elle restait
mère par certains côtés. Ce qui parfois lui faisait dire quelques banalités
positives !
On connait ce genre
de personnage qui ne se réjouit que dans le piétinement des valeurs souvent mal
transmises ou contredites dans la réalité par ceux qui les lui ont enseignées.
Mais il y a une idéologie derrière autrement plus destructrice.
Méprisé par tous
ses pairs qui le considéraient comme un « paillasson », il jubile
infiniment de les voir à genoux devant lui, quêtant les prébendes et les
maroquins. Il est plus intelligent que tous ceux qui l’ont considéré comme un
abruti. Il le sait… et l’a toujours su. Sa réputation « de demeuré »
a été une arme redoutable dont il s’est servi avec maestria. Concini pensait
que le jeune Louis XIII était un sot parfaitement inoffensif. La cour du Louvre
a appris une fois pour toute au maréchal d’Ancre que la vanité fait toujours
baisser la garde.
La rumeur, il s’en
bat l’œil
Contrairement aux
pronostics de tous les politologues, François Hollande est absolument
indifférent à sa réputation et à l’opposition massive des Français. Il s’en
moque comme de sa première chemise ; il a le pouvoir, il a TOUS les
pouvoirs, la presse rampe devant lui. Il a parfaitement jugé cette droite
« la plus bête du monde » qui s’autodétruit en courant derrière lui
et ses idées. Quand elle se reprend un petit peu, il souffle quelques braises
et l’incendie destructeur reprend encore plus fort et les « opposants »
de phosphorer comme des ludions. Il s’amuse…
Il renie en une
nuit une promesse faite à tous les maires de France la veille ? Cela ne
l’empêche pas de dormir.
Son ministre de
l’Intérieur, au moindre froncement de sourcil de son maître... exécute les ordres
le petit doigt sur la couture. Il partage la même idéologie, sans état d’âme.
Croire que le Président ait pu être ému lorsque les sondages donnaient à son
ministre une préférence — même à droite, la droite la plus bête —à
lui c’est un peu comme si on disait au bistrot du village à un duc et pair que
son valet de chambre lui est préféré.
Tout au plus
trouve-t-il que ce genre d’information est incongru ! Quand on est chef
d’un grand État, les bisounours ne rentrent pas dans
la priorité de la to do list !
On est loin d’un
affectif Pierrot-la-Lune : Oderint dum metuant ! « Qu’ils
me haïssent pourvu qu’ils me craignent ».
Il a choisi ses
ministres, les chasse d’un revers de main quand il en est agacé. Un exemple a
suffit. Les autres ont parfaitement compris. Le matou a des griffes ! Avec
d’autres il s’amuse de leurs impertinences, surtout quand ce sont ses anciennes
maîtresses. C’est lui qui décide de leur sort quand il voudra et comme il
voudra. Que celles-ci jouassent la bouderie sous la pression de leurs partis
fantômes la bouderie ? C’est une histoire d’amoureux, une nuit les
réconcilie. Il distille entre elles une subtile jalousie pour les mettre en
concurrence. Leurs danses nuptiales et leurs fâcheries sur Twitter
le mettent en joie.
Pas un(e) ne lui
fera défaut car ils sont là aux ordres pour détruire la France dont beaucoup
sont des citoyens de fraîche date. Quand ceux-ci ne combattaient pas la
patrie qui les a fait ministres !
Les politologues
devant leur boule de cristal
Croyez vous qu’il
dissoudra l’Assemblée comme l’aurait fait un roué Mitterrand ou un cynique
Chirac ? Ces derniers étaient dépourvus de la plus élémentaire conviction.
Cela avait un bon côté. Parfois cela les rendait raisonnables. Là on n’est pas
dans la raison mais contre celle-ci et… sciemment.
Ses prédécesseurs
pouvaient gouverner avec n’importe qui. Mitterrand entretenait d’excellentes
relations avec l’extrême-droite et ne s’en cachait pas. Ça l’amusait. Mais seul
le pouvoir l’intéressait ; aucun programme idéologique ne retenait son
attention.
La différence avec
l’actuel président est de taille. Celui ci a des convictions, fortes,
puissantes, déterminées. Chaque jour qui passe — et il reste trois ans et demi,
c’est long, très long, c’est même trop long — il appliquera sans tergiverser le
plan pour lequel il s’est emparé du pouvoir.
Le chômage monte en
flèche, l’insécurité est partout, la fuite des capitaux, des entreprises, des
élites à l’étranger donc des impôts ? Il s’en moque. Voire même,
comme Libé, son journal préféré, l’affichait le 12 septembre en
première page, il pense « Riche c… casse-toi ». Il l’a dit le 14 mai
2012. Il n’aime pas les riches sauf lui… et sa cour. Son patrimoine n’est pas
celui d’un instituteur à la retraite quand même.
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