jeudi 18 septembre 2014

Hollande : fin de partie



Par Lucien SA Oulahbib 
Il ne pouvait que crâner bien sûr à sa 4ème conférence de presse, ne pas perdre la face, au prix de contrevérités désolantes cependant au sens d'être de basse tension, au raz des pâquerettes, telle qu'énoncer qu'il n'en en serait qu'à deux ans et demi de son mandat pour être jugé sur un train de réformes (sociales non sociétales) qui n'a en fait réellement été indiqué (et non pas réalisé) que depuis un an et qui tente seulement de réparer les dommages en la matière effectués depuis son arrivée au pouvoir comme les 40 milliards de ponction fiscale dont il veut en rendre 20 (+10)…en échange d'embauches impossibles pourtant malgré le frémissement sur le rétablissement des marges.
Seconde contrevérité lorsqu'il indique qu'il a hérité d'un État en faillite alors cette dernière est plutôt imputable (depuis 1973) aux gaspillages et aux inepties bureaucratiques d'un État hypocondriaque omnipotent narcissique infantilisant etc…
Troisième contrevérité (énoncé il est vrai par un journaliste qui ne mérite certes pas d'être
nommé tant il a dit des pures inepties) : Israël aurait délibérément "massacré" des "enfants", Hollande ne cautionne pas explicitement le premier terme mais il a prononcé le mot "massacre" lors de déclarations précédentes alors qu'il n'en a été évidemment rien (Israël n'a pas massacré mais riposté).
Hollande a par ailleurs surtout fait croire que ce n'est pas un conflit religieux alors qu'il l'est de part en part, le Hamas par exemple en a fait sa pierre angulaire, de même que le Fatah puisqu'il sait qu'il ne veut pas la paix mais la soumission d'Israël par exemple en faisant en sorte que ce dernier accepte en son sein le retour de 4,5 millions de dits "réfugiés"…
Quatrième contrevérité : l'extrémisme ne serait que de droite, et ce serait elle la principale responsable de nos maux. Hollande ne fait pas mieux que BHL qui ce jeudi 18 septembre 2014 aux Grandes Gueules de RMC haranguait l'auditeur en le sommant d'aller manifester dans la rue contre cette "saloperie", la litanie du "salaud" sartrien ressort, sans analyse, sans rien d'autre que d'en appeler à la raison contre l'instinct alors que les deux peuvent s'articuler s'enrichir, l'instinct du vivre demandant à la raison de balayer devant lui les obstacles comme Hollande refusant de reconnaître qu'il s'est trompé. Sur tout. Car si l'on réfléchit bien, même ses "réformes" dites sociétales n'en sont pas sinon en permettant à quelques pédants "incoyables" de jouer à leurs merveilleuses au détriment du droit de l'enfant d'avoir un père et une mère. Mais ce serait non progressiste de le dire. Au nom de quoi ? Au nom de rien, justement. Puisque tout est réversible en fait : le progressiste supposé n'étant qu'un docteur Folamour, ou Moreau, de plus.
La pierre angulaire du quinquennat se jouerait là : en ringardisant l'adversaire, en tentant de maintenir sa préhension sur les métropoles et de colmater les brèches de la "France périphérique" à coup de baisse d'impôts effectuée à la va-vite (ce qui déresponsabilise encore plus).
Hollande ? Fin de partie. Avec qui ? Godot. Qui ?…Ubu. 


Le 18/9/2014

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