Par "Contribuables Associés"
François Hollande suscite le dégoût. Il dégoûte ceux qui travaillent, il dégoûte ceux qui veulent créer une entreprise et des emplois, il dégoûte ceux qui veulent vivre dignement, il dégoûte ceux qui ont cotisé toute leur vie et touchent une retraite de misère.
Les Français savent bien qu’ils paient beaucoup trop d’impôts
Le dernier sondage Ipsos est un désaveu cinglant et sans nuance de la politique menée par François Hollande : « 72% des Français jugent l’impôt excessif », « 74% estiment qu’ils contribuent plus qu’ils ne bénéficient du système », « 88% pensent que l’argent des impôts est mal utilisé par les pouvoirs publics. »
Et le sondage enfonce le clou là où ça fait mal : « la politique fiscale du gouvernement actuel est particulièrement décriée : elle n’est jugée ni juste (79%), ni efficace pour réduire la dette et les déficits (80%), ni même conforme aux engagements de campagne (78%). »
Quelle claque pour celui qui s’est prétendu le rassembleur : il restera dans l’Histoire comme celui qui a provoqué l’exode, la fuite, la première diaspora économique de l’histoire de notre nation !
Ils sont des milliers aujourd’hui à quitter la France, écoeurés
Ils en ont ras-le-bol. Alors ils partent, doucement, sans que cela se voit et qu’on veuille le dire.
Ce ne sont pas des héritiers, pas des grosses fortunes, pas des potentats industriels. Non, au contraire, ce sont des jeunes entrepreneurs, des cadres de 40 ans, des professions libérales, pas vraiment des riches mais des gens qui peuvent produire de la richesse et créer des emplois. Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Irlande, voire plus loin, les destinations ne manquent pas.
Même les retraités partent : il suffit d’aller à Marrakech ou à Agadir et de discuter avec ceux qu’on rencontre pour comprendre qu’avec une petite pension ils vivent dignement au Maroc – et au soleil – alors qu’ils mendieraient en France. Le choix est vite fait !
Cessons l’hypocrisie ! Dans l’esprit des Français qui partent, il n’est pas question d’exil fiscal : il s’agit de partir pour vivre. Simplement vivre et travailler sans être plombé par les taxes et les impôts.
Cet exode coûtera bien plus cher que l’exil fiscal
Ceux qui ont été éduqués et formés en France partent avec un aller simple. Ils utilisent leur savoir-faire ailleurs, créer des emplois ailleurs, paient des impôts ailleurs, consomment ailleurs. Ils ne reviendront pas, sauf si la France devient un paradis… fiscal.
En attendant, c’est une perte humaine et économique gigantesque pour la France. Le genre de perte dont on ne se relève pas.
Sylvain Charat
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Cette passionnante étude de Jean-Paul Gourévitch se penche sur les motivations des expatriés, qui s’exilent de façon temporaire ou durable. Ces motivations sont très diverses : entrepreneurs en quête de main d’œuvre ou de compétences, étudiants, investisseurs immobiliers, retraités, exilés fiscaux… Résultat : 9,6 milliards d’euros de déficit annuel pour l’État !
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