mercredi 16 octobre 2013

Rythmes scolaires : pour Peillon, la réforme est "aussi victime de son succès"

Par  ,  | Publié le 14/10/2013 à 17h55

Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, le 3 septembre 2012 à Paris.
Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, le 3 septembre 2012 à Paris.
Crédit : AFP / THIBAULT CAMUS

Évoquant les oppositions ou crispations suscitées par la réforme des rythmes scolaires, le ministre de l'Éducation nationale a estimé que celle-ci était "aussi victime de son succès".

"Oui nous avons un effort à faire pour nos enfants, par-delà les intérêts particuliers qui sont estimables", a indiqué Vincent Peillon, ce lundi 14 octobre, lors d'une visite dans une école à Pont-de-Veyle (Ain). Selon lui, la réforme "devrait être consensuelle" car "le temps scolaire n'est ni de droite ni de gauche" et parce qu'elle est une réponse à un "déclin scolaire français sans mesure".

"Cette réforme suppose que chacun fasse un effort. Si la France la réussit, elle fera la preuve qu'elle peut se remettre en mouvement", a encore déclaré Vincent Peillon. Le ministre a toutefois reconnu qu'il y avait "peut-être des types d'organisations à améliorer", mais "il faut se donner le temps d'écouter tout le monde" et "prendre le temps de faire un bilan sérieux".

Le dispositif d'aide aux communes reconduit

Il a indiqué que la réflexion se poursuivait sur des directives concernant les enfants de maternelle, soulignant qu'il fallait pour ces derniers "sortir d'un certain productivisme" et leur "donner le temps de souffler". Le ministre de l'Éducation nationale a également indiqué que le dispositif d'aide aux communes pour la mise en place de la réforme (entre 100 et 150 euros par élève) serait bien reconduit en 2014, y compris pour celles qui l'ont appliqué dès la rentrée 2013.

Interrogé sur la dizaine de "parents mécontents" qui attendaient le ministre à son arrivée, Vincent Peillon a ironisé : "J'ai cet accueil là partout, surtout quand c'est Jean-François Copé qui l'organise". Il a ensuite condamné une nouvelle fois "les positions irresponsables" du président de l'UMP.

1 commentaire:

  1. Il faut bien admettre que deux réformes étaient urgentes et indispensables : Le mariage pour tous et la modification des rythmes scolaires. Avec ça la France retrouve sa place de grande nation !

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