samedi 21 juin 2014

Chronique hebdomadaire de la Hollandie

20 JUIN 2014 par LES4V dans AUTRES, LA UNE, POLITIQUE, SOCIÉTÉ avec 4 COMMENTAIRES

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Une semaine finalement assez normale en Hollandie, faite de résultats économiques désastreux et de copinages mafieux. Une bonne nouvelle, dans le classement des meilleurs dirigeants de la planète, pépère est en tête… à condition de regarder la feuille à l’envers !

On coule, suite. Une fois de plus, la Cour des Comptes balance sévère : les chiffres données par le gouvernement sont bidons. Elle a publié son rapport d’étape sur le budget annuel et elle envoie du lourd. En clair, les engagements
du gouvernement seront loin d’être tenus ! Et le déficit a de grandes probabilité de « tomber » à 4% du PIB cette année, contre 3,5 attendus… Et contre 3% promis en 2013 !!! En clair, les très célèbres 50 milliards d’économie sur les dépenses de l’état sont là aussi bidons ! La cour des Comptes est formelle : Sur les 50 attendus, il en manque 30 ! 20 milliards sont en effet des orientations décidées et actées mais le reste est encore plus que flou : en effet, dans es documents officiels, il manque plus de 13 milliards dans la réduction des dépenses de l’État, 8,5 dans celle des collectivités locales et 7,9 dans celle de la Sécurité sociale. D’autant plus que ces 2 derniers postes ne dépendent pas directement de l’état ! Autrement dit, si les collectivités locales ont recours à l’impôt ou à l’endettement, les économies ne se feront pas. Comme en 2013, d’ailleurs, puisque les collectivités, malgré un gel des dotations de l’État, ont augmenté leurs dépenses de personnel de 2,5 à 7 % en 2013. Et puis la CDC n’oublie pas de souligner que la prévision de croissance de Bercy est très optimiste, à 1%, et qu’il est très probable que les rentrées fiscales ne seront pas au niveau attendu. On la rappelle : fin 2103, il manquait presque 12 milliards… Bref, on le dit et on se répète, mais le sérieux budgétaire et le socialisme, c’est tout sauf compatible…

Les recettes de la CDC. Didier Migaud, ancien socialiste, n’y va pas par 4 chemins pour essayer de rentrer dans les clous budgétaires de ce que le gouvernement a lui-même promis : geler (pour de vrai) le salaire des fonctionnaires, en baisser les effectifs et augmenter leur temps de travail. C’est du bon sens, étayé par des études répétées sur la question : « Plusieurs enquêtes menées récemment par la Cour montrent que la durée effective de travail est assez souvent inférieure à la durée légale et qu’il serait nécessaire de ramener la première au niveau de la deuxième. » A force de le crier, quelqu’un va bien finir par l’entendre…

Le vert est clair… La madone du Poitou, la tarée du chabichou était formelle : attention, la loi sur la « transition énergétique » allait envoyer du lourd… Autant dire qu’on a vu et qu’on s’est bien marré ! Parce que là encore, la lucidité commence à se faire sentir et nos peintres sont revenus ardemment sur un texte qui s’annonçait comme emblématique du quinquennat. On pouvait donc craindre réglementations, impôts, machinerie administrative. Au final, exit la fin du nucléaire, adieu les énergies renouvelables qui devaient révolutionner la face du monde, bye bye les belles promesses faites aux Verts pendant la campagne ! A part quelques crédits d’impôts pour ceux qui voudront isoler leur yourte (s’il reste un peu de pognon), il ne reste finalement rien dans cette loi, si ce n’est la fin des tarifs sociaux de l’électricité au profit d’un « chèque énergie »… Du très très lourd, donc… Ainsi s’achèvera le quinquennat le plus insignifiant de la 5° République.

Le médiateur pris les doigts dedans… C’est drôle. Très drôle même. Le député socialiste chargé de « médiater » le conflit des intermittents s’est illustré cette semaine. Il a fustigé les points de vue irréconciliables des tous les acteurs de ce drôle de dossier… En clair, les partenaires sociaux ont signé un accord. Dans la règle définie par Pépère, il s’impose à tous. C’est sa grande tactique : quand il fait dans son bénoche et qu’il ne veut pas prendre de décision, il balance le sujet aux « partenaires sociaux ». Et c’est à eux de se démerder. En l’occurrence, ils ont trouvé un accord, le gouvernement est prêt à l’entériner mais les intermittents, eux, n’en veulent pas. Ou comment se faire péter à la gueule le fameux dialogue social érigé en alpha et oméga de la politique. Alors, le quidam qui se retrouve à essayer de mettre tout le monde d’accord est obligé de dégoupiller. Il l’a fait cette semaine sur Twitter, en montrant dans un très joli dessin que les positions des 2 ministres (Rebsamen et Filippetti) étaient parfaitement irréconciliables, tout comme les positions des syndicats, de leur base et du Medef. Donc le dilemme est assez simple : soit le gouvernement cède et il peut dire adieu au tout petit début d’idée de réforme, quelle qu’elle soit. Soit il ne cède pas et il achève de remonter le monde de la culture contre lui, tout en condamnant les fameux festivals de l’été… Good Luck les peintres…

Petits et grands privilèges entre copains… Chaque jour qui passe nous apporte son lot de copinage, de passe-droit, de privilèges dont la grassouillette république socialiste se repêt chaque seconde, aux frais des pauvres couillons qui bossent. Cette semaine, donc, c’est au tour de la numéro 2 de la région Ile de France, Michèle Saban, d’être épinglée par Marianne : elle occupe un logement social, un 70 M2 dans le 13° arrondissement de Paris pour un loyer de plus de 30% inférieur au prix du marché. Et le plus drôle, c’est que cette dame compte parmi ses fonctions d’élue, l’attribution du logement social… En clair, elle a voulu expérimenter, quoi… Bon, depuis 10 ans qu’elle occupe l’appart’ en question, on peut penser qu’elle a fait le tour, non ? Il faut le dire qu’elle y tient, elle l’avait d’ailleurs chanté dans Libération en 2011, décrivant son appartement « social » en ces termes : « un atelier d’artiste cosy, une bonbonnière moderne, le tout perché dans le ciel de Paris. En contrebas coule la Seine et juste en face, le Ministère des Finances. » Le logement social, c’est le logement pour les socialistes, quoi…

Petits privilèges… 2 ! Sa sommité Jack Lang, grande défenseuse de la veuve et de l’orphelin devant l’éternel, aujourd’hui recasé à l’Institut du Monde Arabe, a été cash. La vidéo fait le tour du web cette semaine. Selon sa magnanime personne, il serait « anormal qu’une personnalité telle que lui-même soit payée moins de 9000 euros par mois ». En réponse à une question sur son salaire à la tête de l’IMA… On voit qu’on n’en a pas tout à fait fini avec le copinage hollandiste qui coûte cher…

Privilèges et patate douces… 3 ! La Suisse se réveille et sort cette semaine une enquête de journalistes helvétiques sur l’évasion fiscale des français au bord du Léman. Et comme par enchantement, le nom de Cahuzac sort également. Et c’est pour soutenir la thèse que la somme trouvée, en l’occurrence 600 000 euros, était en fait du pipi de chat par rapport à ce qu’il semble réaliste d’envisager ! Plusieurs sources de l’enquête évoquent plutôt des montants autour de 15 millions d’euros… En cause, son activité de conseiller technique au cabinet de Claude Evin, ministre de la santé sous Rocard… et conseiller privé auprès des grands labos pharmaceutiques… C’est savoureux, n’est-il pas ?

Privilèges et foutage de gueule… 4 ! Julliard, l’ancien activiste de l’UNEF et actuel 1° adjoint de la chèvre qui tient lieu de maire à Paris, s’est illustré cette semaine. La semaine dernière, il n’était pas au Conseil de Paris. Et pour cause, il poussait de la fonte (et peut être pas que…) dans un club de fitness huppé du 4° arrondissement. Autre chose à foutre, quoi. Bon, la seule remarque, c’est que son « job d’élu » est indemnisé à hauteur de 5000 euros nets par mois. Pas belle la vie ?

Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? On dirait un mur, bien épais, bien dur. C’est ce qu’elle a reconnu cette semaine : il va manquer 400 millions dans les caisses de Paris pour boucler le budget de la ville l’année prochaine ! Merci la Baronne Bertrand, pour cette gestion aux petits oignons, sans jeux de mots. 400 millions, c’est donc le trou béant dans le budget laissé par 2 mandatures socialo-communistes. C’est au bas mot 285 euros par contribuable parisien, si on considérait que TOUS les parisiens payaient des impôts. Ce qui est loin d’être le cas, on vous rassure, seuls les travailleurs salariés moyens seront une nouvelle fois saignés : c’est l’éternelle recette de cette gauche qui n’en finit pas de crever. On rigole quand on écoute comment elle compte s’y prendre pour éponger son énorme dette (rappelons quand même elle était première adjointe, cette très mauvaise gestion est quand même aussi la sienne !) : louer des terrains, vendre quelques actifs immobiliers… Ben ma grande, à part troquer la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe et le Louvre aux Qataris, va falloir que tu te sortes les doigts parce que 400 millions, ça ne se trouve pas comme ça… Ah la gauche : pour elle, l’argent n’est jamais un problème. Surtout quand c’est celui des autres …

Leurs élus ont du talent… Décidemment, en voilà un qui devient un abonné de notre petite chronique hebdo ! Freygefond, patron du PS de Gironde, était déjà dans ces lignes nauséabondes la semaine dernière. C’était pour harcèlement contre son ancien Dir Cab. Cette semaine, c’est pour trafic d’influence et corruption. Il est convoqué par le tribunal correctionnel après 48H de garde à vue… Il a juste bénéficié de largesses d’un promoteur immobilier à qui il avait cédé des terrains municipaux… Et a fini par faire construire sa maison dessus, sachant qu’il a payé le terrain une bouchée de pain. Bref, du copinage de pourriture comme on aime !

Les symboles, ah les symboles ! Il en est à gauche qui comptent beaucoup, de symboles. Et ceux qui furent les têtes d’affiche de la culture bobo généreuse font partie de ceux-là. Jean-Luc Godard fait partie de cette caste d’empereurs du Bien, intouchable qu’il est de par son cinéma abscons. Et quand un symbole tel que lui se prend les pieds dans le tapis, soit ça fait beaucoup de bruit. Soit les medias n’en parlent surtout pas. Ainsi, en fin de semaine dernière, notre Jean-Luc national a déclaré au Monde que pépère aurait du nommer Marine à Matignon. Au moins il se serait passé quelque chose, a-t-il ajouté !  Godard au rassemblement Bleu Marine, c’est pour le moins caustique ! Couillon que la vieille Tatie Danielle soit partie si vite, elle aussi aurait pu franchir le Rubicon et venir s’échouer dans les bras des Le Pen… Y’aurait eu comme une logique, parce que chez les Mitterrand, on n’est pas raciste : après Frédéric chez Sarkozy et Gilbert chez les juges, franchement, rien ne retenait Danielle de monter au Front… La faucheuse ne lui a pas laissé le temps… 

En tête… mais à l’envers ! Les media nationaux se font peu l’écho de la manière dont son jugés nos faux dirigeants mais vrais socialistes à l’étranger. Cette semaine, c’est Bloombertg qui a publié sa grande enquête annuelle auprès des grands patrons mondiaux. Cette enquête porte sur le jugement des dirigeants politiques auprès des grands investisseurs internationaux. Au palmarès, Merkel tape la première place, avec 76% devant Cameron à 60% et Shinzo Abe à 54%. Et qui arrive bon dernier de la classe, avec 11 petits points ? Notre pépère à nous ! Il se paie même le luxe d’arriver derrière Poutine dont on peut dire que les tendances militaro-guerrières ne contribuent pas à priori à rassurer les investisseurs… Et bien par ses décisions, par sa politique, par son amateurisme et son dogmatisme fiscal notamment, le petit gros fait fuir les investisseurs qui préfèrent aller foutre leur blé en Russie et risquer une guerre régionale que de le placer en France. Il va vraiment falloir s’en débarrasser rapidement…

Faute avouée… certainement pas pardonnée ! La gauche a le hoquet. Et à chaque soubresaut, elle recrache telle une hydre malade une part de sa vérité. C’est Valls d’abord qui, le weekend dernier, va s’afficher au bureau national du PS pour faire pleurer tout le monde : sa déclaration choc « la gauche peut mourir » a fait le tour des rédactions. Avec une erreur d’analyse des commentateurs, forcément : là où les bricolos ont vue un appel à l’unité avant quelques votes à haut risque pour lui, certains ont entendu que lui seul permettrait à cette gauche d’être au second tour de la présidentielle de 2017, face à Le Pen… Pépère a du apprécier… Mais prise littéralement, on apprécie cette lucidité : oui, la gauche peut mourir, et il le faudrait même ! 3 jours plus tard, le même Valls a reconnu à l’Assemblée que « certains » avaient considéré que l’anti-sarkozysme tiendrait lieu de programme. Les oreilles du petit gros reclus dans son palais ont du siffler… Enfin, c’est Don Bartolone, le parrain du 9-3 qui est allé de sa tirade d’auto-flagellation : « On a trop surfé sur le rejet des gouvernements en place et on n’a peut-être pas assez travaillé. Il faut qu’on rattrape ça. C’est une erreur collective, individuelle aussi ». Décidemment, cette semaine, y en a un qui a du se foutre des boules Quiès dans les écoutilles tellement on a parlé de lui… 

A part ça, le Mondial Brésilien a commencé : l’Algérie a perdu son premier match contre la Belgique et ses supporters avaient de quoi être déçus : voitures brûlées, attaques de pompiers, tir au mortier sur des policiers… Tout cela en France, naturellement ! Mais on n’en parle peu dans les media, parce que vous comprenez, déjà que la défaite est difficile à avaler, si en plus on stigmatise leurs comportements… Les pauvres. A part ça, à Pierrefite, on n’attend rien de la justice : dans cette riante banlieue pourrie, quand un môme rom commet un larcin, on se réunit entre « grands frères », on va le chercher dans son bidonville et on le tabasse à mort. Finalement, je me demande si ces gens-là ne seraient pas mieux en Syrie… A part ça, le PS reconnaît à demi-mot une hémorragie de ses militants : 25000 cotisants se sont barrés dans l’année, ceux-là s’ajoutant aux 30000 élus sur le carreau tombés lors des municipales de mars dernier. La gauche s’assèche, les gars… Faut pas mollir, les gars, on va finir par s’en débarrasser… A part ça, rien.

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