lundi 9 juin 2014

France: la dictature des artistes

Posted by Lucien SA Oulahbib on 9/6/2014

C'est une Inquisition (pire que l'espagnole naguère) rendue systématique depuis la "robespierrisation" des esprits issue de la Terreur ; non seulement elle s'est poursuivie avec Lénine, mais s'est accentuée depuis jusqu'à forcer le trait si grossièrement que lorsqu'un propos est taxé de "droitier", donc même pas de "droite", tout de suite la mise à l'Index se déroule mécaniquement, le fautif devient "intouchable", au sens indou : il est maudit, une malédiction l'entoure (a curse) il peut perdre non seulement ses amis mais également sa femme (les livres de Philippe Robrieux sur le PCF sont sans appel à ce sujet).
Aujourd'hui le "pestiféré" sera interdit d'antenne (sauf s'il possède déjà de la notoriété comme JMLP), de jeunes chiens de garde iront à l'assaut de "la lepénisation des esprits" pour se faire un nom, des artistes en perte de vitesse viendront clamer leur "analyse" politique menaçant par exemple le mauvais peuple qui vote mal de ne plus chanter.
Dans certains milieux artistiques français qui bénéficient de la manne du système de " l'État culturel " analysé si brillamment par Marc Fumaroli, le fait seul de considérer qu'un électricien de plateau n'a pas à avoir nécessairement un statut d'intermittent mais plutôt d'intérimaire est considéré comme un crime de lèse-majesté car bien sûr l'ouvriérisme fait fureur dans ces milieux protégés, exceptionnels, alors que la production française n'a jamais été aussi médiocre, fade, hormis quelques comédies et deux à trois groupes musicaux dont les Daft punks qui ont d'ailleurs refusé les honneurs tardifs qui leur furent attribués par une clique
repue et bavarde se croyant en plus la "plus intelligente" comme me le disait un jour un maître de conférence en italien (il avait demandé l'expulsion de Sylvain Gouguenheim de l'ENS à cause de son livre Aristote au Mont St Michel qui doutait que la pensée d'Aristote ait été préservée en Europe uniquement grâce à la pensée arabe) se targuant de cette supériorité de pensée alors que leur production n'a jamais été aussi mièvre, du sous Gramsci ou Lukacs pour les "meilleurs", parlant d'autant plus de "domination" qu'ils imposent la leur sans coup férir à coup "d'exception culturelle".
La suppression de cette "exception" permettrait au contraire à d'autres disciplines non reconnues comme l'art numérique, l'art animé, le street art, de pouvoir émerger en lieu et place d'une culture qui diabolise Internet, cloue au pilori l'ordinateur le portable, met en cause toute consommation de confort, tout divertissement, on n'a pas idée de ce qui se dit en milieu universitaire, tel ce Bernard Stiegler qui a pignon sur rue et se pique de philosophie en vue de s'emparer d'internet afin de le plier à des fins de propagande dans un néo-communisme dont on voit jour après jour les prémisses dans la dictature du politiquement correct.
Ce qui est devenu insupportable c'est bien le refus de toute cette classe d'artistes auto-proclamés de cesser son parasitage sur un budget de plus en plus exsangue, même les socialistes l'admettent avec cette réforme de l'intermittence, mais qui sous le prétexte de bénéficier de l'effet boule de neige médiatique de leurs premiers succès continuent à la ramener sur tous les plans, ils sont omniscients, alors qu'ils ne comprennent rien, "rien de rien", à ce qui est en train de se jouer en France.
Vous chantiez ? J'en suis fort aise, eh bien dansez maintenant.
Lucien SA Oulahbib 9/6/2014
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