mardi 17 juin 2014

ILLUSTRATION

Gabriel Lévy
17 juin 2016

Récemment nous terminions en ces termes  un article, ayant pour titre « Jour de Grève »: « En pratique, un contribuable sur deux est contraint de payer pour subir les désagréments d’une journée de grève, pour contribuer à la carrière d’un candidat, pour lire les recensions souvent partisanes des évènements nationaux ou mondiaux ».
Maitre Gilles-William Goldnadel, dans son bloc note du Figaro du 16 juin nous offre une illustration de la triade : le syndicaliste, l’élu et la presse… et là pas de  « recension partisane », le silence !
« Le 2 juin s'est en effet ouverte devant le tribunal correctionnel une audience qui met en cause l'EDF, la CGT, le PCF et son journal l'Humanité. 16 prévenus, dont la CGT, l'Humanité et une sénatrice communiste ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel après une instruction fleuve menée par un juge Dhuy, point trop dérangé par la presse. Trois semaines de débats ont été prévues. Autant dire qu'il ne s'agit pas d'une petite affaire...
Les 16 personnes morales et physiques précitées se voient reprocher la commission des délits d'abus de confiance ou de recel au préjudice de la Caisse Centrale des Activités Sociales, le plus important comité d'entreprise de France doté d'un budget de 400 millions d'euros…
La justice les accuse d'avoir détourné des fonds de la Caisse pour financer des activités ne relevant pas de son objet social, au bénéfice notamment de la CGT, du PCF et de la société du journal l'Humanité. Ainsi, parmi les irrégularités incriminées, figure encore la prise en charge par la Caisse des salaires de 6 employés mis à la disposition de la CGT, ou du PCF…

Parmi ces détournements présumés figurent l'enregistrement des spectacles de la grande scène de la fête de l'Huma
. »

Assurément : « On ne nous dit pas tout ! »

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