vendredi 1 août 2014

AH 5017 : UN MENSONGE D'ETAT ? (par Maurice D.)

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Ces derniers temps, nous avons beaucoup vu un nouvel animateur télé qui présente la curiosité d'être un homonyme de François Hollande.


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Ce n'est pas une très bonne recrue : tenue souvent négligée, méconnaissance flagrante des sujets dont il parle, élocution hésitante, yeux de cocker lui donnant un air de chien battu, on dirait Snoopy disant "I'm happy" ! Il est tellement ressemblant que beaucoup de Français pensent qu'il s'agit d'un sosie, car notre vénéré président, Allah l'ait en sa sainte garde, ne s'abaisserait pas à faire le bateleur à la télé.

Nous l'avons vu commenter la coupe du monde de foot jusqu'à ce que l'équipe de
France se prenne une gamelle, puis le Tour de France à partir d'une Skoda Superb d'un rouge éclatant, et maintenant il se spécialise dans les crash aériens.

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"Le roi fainéant" (V.A. n°4052 du 24 juillet)

Vendredi matin il n'avait pas grand-chose à dire à chacune de ses interventions sur BFMTV : un coup pour nous dire qu'un avion d'Air Algérie était porté disparu dans le Nord du Mali, un coup pour nous dire qu'il avait été retrouvé dans le Sud du Nord à la frontière du Burkina Faso et qu'il avait donné l'ordre aux militaires basés à Gao d'entreprendre activement des recherches, un coup pour nous dire qu'on avait retrouvé l'une des deux boites noires, un coup pour nous dire qu'il restait au micro tant que la lumière ne serait pas faite sur ce drame, un coup pour nous dire que des familles entières avaient été décimées et qu'elles seraient reçues (sic) au ministère des Etranges Affaires par monsieur Fabius, le père du célèbre flambeur Thomas Fabius qui doit 2 millions d'euros au casino de Monaco, roule en Audi, a un appartement de 7 millions d'euros à Paris, mais qui, n'ayant aucun revenu officiel, ne paie pas d'impôts.

Le fait qu'un journaliste se permette de donner un ordre à l'armée m'a fait penser que le sosie triste et bavard disant à peu près n'importe quoi avait dû à un  moment donné être remplacé par le vrai président, notre saint président, qu'Allah le protège éternellement et l'accueille en son paradis avec au moins 70 vierges. (Je n'ai pas les moyens de me payer une avalanche de procès pour insultes au chef de l'Etat, c'est pourquoi je le couvrirai désormais d'éloges).

Finalement on ne sait pas grand-chose.

De quel avion parle-t-on ? La plupart des journalistes ne le savent pas, j'ai lu que c'était un Boeing 777, puis un Airbus et le plus souvent, dans les articles, aucune marque ni modèle n'est mentionné.

Il s'agit d'un MD83, donc un vieux modèle de Mac Donnell Douglas de trente ans d'âge, équipé de deux gros moteurs JT8D Pratt & Witney. Ces vieilles touques ne volent pas très vite, plus ou moins 800 kmh, consomment beaucoup, mais ne présentent pas de risque particulier si elles sont bien entretenues.
Il est loué par Air Algérie, qui l'exploite, à une société espagnole qui dit l'avoir fait vérifier à Toulouse il y a une quinzaine de jours. Donc, a priori, ce n'est pas un défaut d'entretien qui serait la cause de l'accident.
Il peut emporter 178 personnes, il y en avait 116 à bord, il n'était donc pas à pleine charge.
Il devait partir dans la nuit de mercredi à jeudi, à 0 h 45 de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, il n'est parti qu'à 1 h 17. Pourquoi ? Incident technique de dernière minute ? VIP en retard ayant obtenu un sursis de 30 minutes ? Mauvaises conditions météorologiques ? Nous n'avons pas la réponse, mais il y avait des orages plus au Nord, vers la frontière et au-delà, qui ont peut-être justifié ce retard.

Il allait à Alger. Tiens, premier mensonge. On nous répète en boucle que c'était un vol Ouagadougou-Alger, or, c'était en réalité un vol Ouagadougou-Paris avec escale à Alger. RFI a publié le plan de vol, il va bien jusqu'à Paris. Cette différence en apparence minime explique en partie l'ingérence massive de la France et de son président, Allah le bénisse et l'oigne d'huile d'olive vierge, dans une affaire qui esta priori une affaire entre le Burkina, aéroport de départ, et l'Algérie dont la compagnie nationale gère le vol.

Sur les 116 passagers, il y avait 54 Français "en incluant les bi-nationaux" (Le Monde). Combien exactement de bi-nationaux franco-burkinabés ? Tsss, tsss, la France ne tient pas de statistiques ethniques. Et ceux-là seuls comptent, les 62 autres sont des métèques sans importance, des Allemands, des Algériens, un Ukrainien, 4  Canadiens… qu'est-ce que notre vertueux gouvernement, qu'Allah le protège, en a à branler ? Hein, je vous le demande.

Le MD83 décolle, franchit la frontière du Mali, avec difficulté nous dit Le Monde, "alors qu'il tentait de franchir la frontière malienne". Quoi ? Barbelés ? Chiens féroces et gardes armés jusqu'aux dents ? Haute muraille ? Non, c'est une figure de style que les scribouillards  du Monde qui se disent journalises utilisent pour dramatiser la scène.

Il commence à survoler le Mali à 33 000 pieds (en principe, mais on ne sait pas, il volait peut-être plus bas, les boites noires le diront), une altitude où il se moque des tempêtes de sables. "Elles vont rarement au-delà de 3 000 mètres" m'ont affirmé deux vieux ex-pilotes, (dont l'un fut directeur de l'aéroport de Niamey) qui ont traversé le Sahara des centaines de fois dans les années 60-80 "si on volait bas,on sautait par-dessus". Ce n'est pas une tempête de sable qui a causé la chute du MD83.

Par contre, il y a les cumulo-nimbus dont la base est à 1 000 mètres ou plus et qui peuvent culminer à 15, voir 18 000 mètres avec en leur centre des vents tourbillonnants ascendants et descendants de plus de 100 km/h. "Ils sont dangereux, mais on les évite en tournant autour. Le radar les signale longtemps avant (aujourd'hui 200 km), et même de nuit, sans radar, on voit ces nuages de loin, surtout s'ils sont porteurs d'orages avec des éclairs. Et puis, au-dessus des nuages où nous sommes, il y a la lune, on voit bien de loin ces énormes colonnes zébrées d'éclairs". "OK, mais si vous en contournez un, que vous vous trouvez surpris par un second qui était derrière ?" "Ça m'est arrivé plusieurs fois, me dit l'un, on est très secoué, l'avion tombe dans des "trous d'air" quand il arrive dans une colonne de vent descendante, mais à ma connaissance, on s'en sort toujours, secoué, le trouillomètre à zéro avec parfois des traces de brûlure sur la carlingue si l'avion a été touché par la foudre, mais avec la vitesse de l'avion et l'altitude, on a largement le temps de récupérer en sortant du nuage".

D'ailleurs à leur connaissance, il n'y a eu aucun accident d'avion provoqué par la météo dans le Sahara (l'avion dans lequel le général Leclerc et l'équipage plus un inconnu moururent - 27 novembre 1947 - a officiellement été victime d'une tempête, elles ont bon dos, mais selon les Touaregs du coin, il a surtout été victime de tirs).

Si le MD83 est tombé pour une raison météorologique, il faudra nous le prouver !

Cependant, à 200 km environ au nord de la frontière, le MD83 demande l'autorisation de faire demi-tour, puis cesse d'émettre. Nous sommes jeudi matin vers 2 h 30 – 2 h 45. À 6 h, Alger constate qu'il n'est pas arrivé, il faut bien admettre qu'il a disparu. Mais Alger refuse de diffuser la nouvelle, attend la fin de la matinée pour convenir de la disparition de l'avion et n'envoie personne aux premières réunions de crise organisées par le gouvernement du Burkina. Les familles et un diplomate venus accueillir à l'aéroport d'Alger ceux qu'ils attendaient s'en plaignent, c'est le début d'un mouvement de protestation qui se développe sur les réseaux sociaux algériens. Pourquoi cette mauvaise volonté du gouvernement  algérien ? Mystère.

C'est par les chaînes de télévision du Burkina et du Mali qui ont diffusé la nouvelle dans la matinée du jeudi que les familles algériennes apprennent la nouvelle, parce que l'armée du Burkina était sur le site du crash dès jeudi et a pris des photos et vidéos. Ce sont celles que diffuse France 2 plusieurs heures plus tard "en exclusivité". Car la France aussi a tardé à annoncer la catastrophe : alors que l'avion n'était pas arrivé à Orly en milieu de matinée, l'annonce n'a été rendue publique que le soir. Pourquoi ? Le temps de se concerter avec Alger pour savoir quelle version balancer aux naïfs téléspectateurs ? Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Ainsi, quand notre valeureux et vénéré président, qu'Allah le bénisse, donne l'ordre à "son" armée de lancer des recherches, ce qui reste de l'avion est déjà cerné de soldats burkinabés ! Du coup, nos militaires partent immédiatement de Gao (ils y sont un millier) avec camions et 4x4 en sachant exactement où il faut aller chercher. Le vendredi matin, ils sont sur place. Voici ce qu'ils voient : 

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Des débris de petite taille, quelques dizaines de centimètres au plus, étalés sur 300 mètres, version Fabius, 500 mètres, version du général burkinabé Gilbert Diendéré arrivé le premier, plus quelques rares gros morceaux, les deux tâches blanches en haut de la zone brûlée, pour l'essentiel des tôles.

Le général Diendéré déclare aussitôt qu'il sera quasiment impossible de retrouver des corps, car il ne voit que quelques petits débris humains.

Les "experts" français,  que je mets entre guillemets car ils ont prouvé leur inexpertise flagrante avec le précédent crash, celui de MH17 en Ukraine, déclarent aussitôt que la concentration des débris métalliques sur une si petite surface prouve que l'avion n'a pas explosé en vol, mais en arrivant au sol.

Un de mes deux vieux ex-pilotes me dit qu'il a regardé le nombre de débris au m2 et que s'il n'y en a que sur 300 mètres, il manque environ 80 % du poids de l'avion (73 tonnes dans le cas du MD83) et presque cent pour cent du poids de passagers (entre 8 et 9 tonnes) dont pratiquement rien n'est visible à l'œil nu. Il l'a remarqué tout de suite. Les "experts-rigolos" ont fini par en convenir aussi et ils trouvent une explication : l'avion est tombé à la verticale à grande vitesse et s'est enfoncé dans le sol. On ne voit rien à la surface, mais il est en dessous, juré-craché, croix de bois croix de fer, si j'mens j'vais en enfer.

Celui de mes deux vieux qui connaît le terrain pour y avoir chassé quand il était directeur d'un aéroport voisin et qu'on pouvait circuler en toute sécurité parce qu'il n'y avait pas de djihadistes, manque de s'en étouffer de rire. "Impossible,m'affirme-t-il. Le sol est marécageux en saison des pluies, c'est vrai, mais ce sont des flaques qui se forment pendant la pluie et disparaissent en 24 heures. Le sol est peut-être perméable et un peu mou en surface en cette saison, mais caillouteux et dur en profondeur même quand il est boueux  pendant quelques heures. Si l'avion s'était écrasé à la verticale, il aurait explosé au sol et on retrouverait en surface les gros morceaux qui manquent : les moteurs, de gros morceaux de carlingue, des fauteuils, des bagages, notamment les sacs qui explosent mais étant mous résistent mieux que les valises, et des corps sinon intacts, du moins avec des morceaux conséquents, bustes, bras, etc." J'adhère à son raisonnement d'autant mieux que je pense à un "détail", la queue pèse dans les 6 tonnes, donc il y aurait 70 tonnes de ferrailles qui auraient été ensevelies ? Sans laisser de traces à l'extérieur, notamment un énorme cratère aux bords élevés en talus de plusieurs mètres de haut, encore amplifiés par l'explosion des réservoirs ? Impensable !  "Alors ?" "Alors, il n'y a là que la queue de l'avion avec ses deux boites noires, le reste est ailleurs, peut-être quelques kilomètres plus loin, et cela montre que l'avion a explosé en vol et non au sol, d'ailleurs les traces de brûlure sont beaucoup trop restreintes pour que ce soit celles de l'incendie de plusieurs tonnes de carburant."
"Mais un berger peul dit avoir vu l'avion tomber en flammes" "Oui, il y a des Peuls dans le voisinage, mais ce berger n'a sans doute vu qu'un morceau de l'avion".

Conclusion : que veulent dissimuler les autorités ? Un attentat anti-algérien,  ce que pensent les autorités algériennes semble-t-il, ou anti-français, ce que craignent les autorités françaises car l'avion allait à Paris et devait peut-être exploser au-dessus de la France, sans compter le modèle multiculturaliste du "vivre ensemble" qui s'effrite sous leurs yeux de jour en jour ?

J'arrête ici, car le nouveau journaliste François Hollande intervient encore (sur iTélé) pour annoncer la construction d'un mausolée à l'emplacement désigné pour être l'endroit où l'avion MD83, n° de vol AH5017 se serait écrasé. Ils vont être contents les Peuls du coin, ça leur fera un endroit vertical pour pisser, chose rare dans ce semi-désert. Et ils n'offenseront aucune mémoire puisque les corps des victimes du crash ne sont pas là, pas plus que l'essentiel de l'avion.

Et puis, il y aura bientôt un nouvel événement pour distraire le bon peuple, et dans quinze jours AH5017 sera tout aussi oublié que l'est déjà MH17. Comme ça, on ne pense pas au 10 000 chômeurs supplémentaires du mois dernier, ni à la dette qui enfle, ni aux promesses de redressement de l'économie non tenues, ni aux programmes scolaires 2014-2015 qui réintroduisent en douce le genre, l'homosexualité et l'ABCD de l'égalité dans l'enseignement de nos petits, ni à la loi sur la famille qu'on nous prépare en suppositoire, ni à l'islam qui progresse et aux jeunes des banlieues qui démarrent l'intifada en France, ni aux 4 millions de femmes qui vont être excisées en Syrie et Irak sur une décision du calife Ibrahim bin Machin sans que notre ministre des droits des femmes, qu'Allah la berce dans un lit de pétales de roses, n'émette la moindre objection. Après tout, n'est-elle pas elle-même musulmane et excisée ? S'en porte-t-elle plus mal ? À  voir ses bonnes joues et ses jolies cuisses on peut penser que non.

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Maurice D.

En annexe et en prime, le commentaire de Guy Micaelli qui va dans le sens de ce qu'écrit Maurice...

Je suis têtu et obstiné, je reviens vers  vous au sujet du crash...
Une fois de plus , j’ai regardé à la télé les images filmées des  débris  “éparpillés sur seulement 300 m²"...
Voyez-vous un train d’atterrissage, des réacteurs, des ailes d’une envergure d’environ 30 m chacune, un  morceau de carlingue important, une cabine de pilotage ou la dérive de l’avion ? J’ai mis mes lunettes :  rien de tout cela...
Si l’avion avait percuté le sol d’un seul morceau , on devrait  retrouver plus de pièces que cela à cet endroit !
A mon avis, il y a un autre lieu où sont tombées les plus grosses pièces de l’avion (ce qui prouverait son explosion en vol).
On nous en “mets plein la vue avec ces images" mais on nous cache l’essentiel (qui peut-être n’a pas été encore découvert).
A mon avis, les débris retrouvés ne sont ceux que d’une partie de  l’avion (ou bien d’un autre avion beaucoup plus petit).
Il est pourtant facile d’estimer la surface totale des débris retrouvés, comparée à celui  d’un avion de ce  type ENTIER.
En outre, la totalité des 118 corps des passagers devraient se  retrouver à l’intérieur du fameux périmètre de 300 m, si l’avion était arrivé  au sol d’ un seul morceau.
 
G.M.


 

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