mercredi 13 août 2014

Dans le cadre du penser libéral vs la pensée actuelle

Par Jacques Ernewein

Entendu sur RTL le 13 août 2014 :

« Le temps n’est pas beau, ce n’est pas grave, c’est une excellente occasion d’aller au cinéma » ; le commentateur parlait des films américains et français qui tiennent le haut de l’affiche cette semaine. Jusque là, la proposition est correcte, mais il ajoute : « de toute façon, sur le prix de l’entrée, qu’il s’agisse de film français ou américain, une partie retournera aux films français ». C’est sur cette partie que je trouve cette incitation inacceptable, pourtant elle se situe tout à fait dans l’esprit de la bien-pensance actuelle.
Passons sur le fait du protectionnisme que chacun dit ne pas vouloir … , mais dont chacun espère retirer immédiatement les bénéfices, c’est la même chose que les privilèges, seuls ceux dont bénéficient les autres peuvent ne pas être bons !
Si notre devise nationale « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE », met en exergue et en premier LA LIBERTE, il y a tout lieu de croire qu’il ne s’agit en  aucune façon de celle des individus. Cette incitation à aller voir des films car le retour se fera obligatoirement vers des films français heurte le bon sens et la logique libérale.
En effet, nous libéraux allons voir un film pour son intérêt artistique, pour passer un moment agréable, nous instruire où toute autre raison personnelle, mais jamais pour payer des films dont on ignore tout par la seule décision de gens « autorisés » d’un soi-disant « service public ».

Ce que nous voulons voir, nous voulons le payer pour que les auteurs, par les résultats qu’ils en récoltent puissent ensuite produire d’autres œuvres que par avance nous supposons intéressantes. Nous ne voulons pas que les « autorités » auto-désignées s’arrogent le droit de décider de ce que nous verrons. Le mécénat pour nous a une vraie valeur, il doit perdurer en restant volontaire.

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