mardi 2 septembre 2014

Antiracisme: la dérive d'une pédagogie unilatérale

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Cela ressemble à un cauchemar monstrueux, c’est pourtant ce qui est arrivé dans la ville anglaise de Rotherham. La « négligence » et l'« inaction » des autorités locales ont permis à un gang de Pakistanais de terroriser, violer et rançonner des centaines de jeunes filles, des années durant.

De 1997 à 2013, la criminalité la plus sordide, la plus bestiale, était donc devenue la loi dans cette commune, sous les yeux et avec la complicité de ceux qui avaient la charge de protéger les plus faibles. Or il apparaît que ce n’est pas la peur des malfrats et de leurs représailles qui explique cette passivité, mais bien la peur du « qu’en dira-t-on » : la crainte d’être taxés de racisme !
Cet exemple est confondant. Il montre que dans nos pays démocratiques d’Occident le conformisme idéologique est devenu un impératif supérieur à tout réflexe éthique et humain. Nous connaissons en Suisse des cas d’inhibition certes moins dramatiques, mais tout aussi éloquents.
La pédagogie de l’antiracisme extrême consiste à faire peser toute la responsabilité du mal et de l’intolérance sur la population d’accueil et, par contrecoup, à conférer l’immunité totale à la population immigrée. Elle conduit inévitablement à la complicité constatée à Rotherham ou, dans le cas inverse, à l’explosion du ressentiment indigène et à la violence communautaire.
L’immigration est une réalité incontournable et durable de notre société. Si nous voulons maintenir la paix sociale, il est urgent de cesser de montrer du doigt les populations d’accueil par un conditionnement unilatéral et négatif (culpabilisation) et de mettre l’accent sur l'intégration, seule parade possible à la guerre civile annoncée. 

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