Gabriel Lévy
15 mai 2014
Madame Taubira joindrait-elle l’arrogance, à l’orgueil et au
mensonge ?
Il y a peu nous rappelions : pour le mensonge, sa
précipitation à nier puérilement des faits incontestables, pour sa vanité, sa
tacite approbation à la mention de deux doctorats qu’elle n’a pas. Aujourd’hui,
arrogante, elle proclame son refus de chanter la Marseillaise sous le prétexte
de ne pas se prêter à un Karakoé d’estrade.
Elle aurait pu, modestement, admettre que seule l’ignorance
des couplets, l’en empêchait. Personne ne lui aurait demandé de participer à
l’émission de France 2 « N’oubliez pas les paroles ».
Admettons-le : peu de Français sont capables de chanter cet hymne en
totalité, car ils ne connaissent que le refrain. Mais c’est ramener les
ministres au rang des footballers, et pas de tous.
Un acteur, Monsieur Lambert Wilson, vient à son secours en
estimant « les paroles (de cet hymne) épouvantables ». Personne ne
nie son caractère guerrier, pas plus que celui des autres chants patriotiques
comme le Chant du Départ, ou celui des Partisans. Mais chacun sait que c’est
autour de mots vigoureux que se soudent la volonté patriotique. Tel était le
but des mots de la Révolution Française. Ne changeons rien. « Que vous
le vouliez ou non, la révolution est un bloc » proclamait Clemenceau.
Quoi qu’il en soit, malgré la polémique, Madame Taubira
restera ministre. Seules les Ecritures disent : « l’arrogance
précède la ruine, et l’orgueil précède la chute ».
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