14 MAI 2014 par LAMBERT CHRISTIAN dans LA UNE, POLITIQUE avec 0 COMMENTAIRE
Toute société repose sur un contrat entre l’État et les citoyens. L’État s’engage à garantir la sécurité des citoyens, à l’intérieur du territoire (d’où les forces de l’ordre) et à l’extérieur (d’où l’armée pour garder les frontières).
À cette priorité de sécurité, s’ajoutent la création et l’entretien des voies de communication et aéroports permettant aux citoyens de circuler, de travailler et de commercer, ainsi que la préservation de la santé par des établissements hospitaliers. Enfin, l’État a mission de rendre la justice.
En échange de ces services, le citoyen paie l’État par une contribution, que l’on appelle impôt.
Voilà donc la théorie. Malheureusement, la réalité est, en France, très différente.
En fait de sécurité, on a une insécurité généralisée aggravée par une invasion acceptée, disons plutôt facilitée, de populations étrangères venues par millions, principalement du tiers-monde, souvent musulmanes, la plupart du temps sans qualification – certaines d’entre elles refusant de s’adapter et pratiquant systématiquement le vol, le pillage et la violence, y compris dans les hôpitaux et établissements scolaires, où le personnel est régulièrement menacé, insulté et frappé.
Par ailleurs, l’État, toujours au mépris du contrat, au lieu d’imposer une contribution financière égale à tous les citoyens
– qui, raisonnablement, ne devrait pas dépasser 20 % des revenus –, a politisé l’impôt dans un esprit de lutte des classes, certains étant imposés à 75 %, de manière à exempter d’impôt sur le revenu 52 % des citoyens, dans l’espoir qu’ils « voteront bien ». Ces citoyens privilégiés exigent néanmoins toutes les garanties de l’État, plus son assistance. Mentionnons aussi les « niches fiscales » pour plaire à certains clients.
Ce système pernicieux et immoral a un nom : la démagogie.
Le problème est que la démagogie coûte cher, très cher. Rapidement, le budget de l’État se révèle insuffisant, alors l’État emprunte chaque jour davantage, laissant se constituer une dette énorme, aliénant l’indépendance de la nation et conduisant à la ruine du pays.
Quant à la justice, elle est, elle aussi, syndiquée et politisée.
Ces résultats désastreux étant l’œuvre de la gauche, c’est à la droite, dira-t-on, de rétablir la situation. L’ennui – et ce constat est fondamental –, c’est qu’il n’y a plus de droite en France. Depuis 70 ans, la France est gouvernée à gauche. La droite a disparu en 1944, avec le Maréchal Pétain. C’était la droite des notables, médecins, notaires, propriétaires terriens, travailleurs, honnêtes, épargnants et catholiques, qui avait estimé que le danger communiste était plus grand que le danger national-socialiste. En 1945, le communisme ayant triomphé, logiquement la droite a disparu. Nous en sommes là.
Sans doute notre pays a-t-il connu quelques années de répit, avec De Gaulle deuxième manière et quelques hommes d’État de bon sens, comme Antoine Pinay, Raymond Barre, ou Alain Madelin, mais ces derniers n’ont pas modifié le sens du courant marxiste.
La France, fille aînée, non plus de l’Église, mais de Moscou, avec les communistes au pouvoir sous De Gaulle et Mitterrand, et toujours dans la majorité qui a voté en 2012 en faveur de l’apparatchik socialiste François Hollande, est aujourd’hui un pays où les socialistes ont tous les pouvoirs.
Peut-être certains lecteurs penseront-ils que ces lignes sont analogues à des milliers d’autres écrites chaque jour. C’est vrai. Alors, pour me faire pardonner, je vais vous donner le bilan de la gestion socialo-communiste, bilan indéniable qui aboutira à la disparition de notre pays.
La dépense publique, qui était de 8,9 % du PIB en 1914, est, un siècle plus tard, de 57,1 %. Le taux des prélèvements obligatoires est de 46 % du PIB, dix points au-dessus de la moyenne des pays développés. La fiscalité sur les ménages s’alourdira en 2014 de 12,6 milliards d’euros, notamment à cause de la hausse de l’IR.
Le chômage est durablement plus élevé en France que dans les autres pays occidentaux. Il frappe 11 % de la population active, dont 23 % des jeunes, contre 5,9 % en Allemagne et 6 % en Grande-Bretagne. Chaque chômeur coûte, en moyenne, 28 737 euros par an à la collectivité. Il y a en France 3,36 millions de chômeurs indemnisés, mais aussi 5,5 millions de personnes à la recherche d’un emploi.
Le montant des intérêts versés en raison de la mauvaise gestion nationale s’élevait en 2013 à 47 milliards d’euros.
Le coût des 35 heures, qui ont contribué à casser la croissance, est de 20 milliards d’euros par an. L’industrie française, de plus en plus faible sous un régime socialo-communiste et syndical, a perdu 2 millions d’emplois en 20 ans.
La fraude, en particulier la fraude sociale, fait perdre chaque année des milliards d’euros. Le député des Bouches du Rhône, Dominique Tian, l’a chiffrée à 20 milliards par an, dans un rapport à l’Assemblée nationale.
Ceci nous conduit aux millions d’immigrés, pour qui la France est un eldorado. Le professeur Gourevitch évalue son coût annuel, tous comptes faits, à 18 milliards, précisant que la majorité des immigrés envoient chez eux une bonne partie de ce qu’ils gagnent en France (soit quelque 9 milliards par an).
Le droit d’asile, c’est une allocation mensuelle variant entre 91 et 718 euros par mois selon la situation familiale du demandeur (et on ne comptait pas moins de 70 000 demandeurs en 2013 !).
La fraude dans les transports s’élève, pour la SNCF et la RATP, à 400 millions par an.
La Cour des comptes a découvert, entre autres scandales, que les immigrés algériens ayant travaillé en France, notamment, devenaient quasiment immortels. Ainsi, la Caisse nationale d’assurance vieillesse verse chaque année 4 milliards d’euros de retraite à l’étranger, dont un milliard en Algérie, au bénéfice d’heureux retraités, dont 50 000 Algériens plus que « centenaires » !
Ceci étant, lorsque j’entends une vieille dame française, qui a travaillé honnêtement toute sa vie, dire que sa petite retraite ne lui permet pas de manger de la viande – sans parler des jeunes Français qui sautent un repas par jour, parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’en offrir deux –, j’ai envie de dire aux Français, aux vrais, travailleurs et honnêtes : « Prenez vos fourches et réglez le problème ! »
Passons sur les 50 000 familles polygames, illégales, mais vivant largement de l’assistanat, pour dire un mot de la fraude « de pagaille », multiforme. En 2013, 756 millions d’euros d’allocation chômage ont ainsi été versés à tort par Pôle emploi.
Enfin, l’immigration déferlante depuis des décennies explique en grande partie que la France compte 4,5 millions d’illettrés, malgré un effort de « formation » de 30 milliards d’euros par an, pour le plus grand bonheur des syndicats milliardaires et tout-puissants.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que la France détienne le record mondial de consommation de tranquillisants et que le taux de suicide y soit de 179 par million d’habitants contre 138 en Allemagne et 109 aux États-Unis.
À ce train-là, la France sera un jour une entité bi-face : une face arabo-musulmane et une face de type africain. Ce sera l’anarchie, la misère et la violence et François Hollande, devenu président à vie, nous dira : « Vous voyez, je n’arrête pas de vous réenchanter la vie » !
Christian Lambert
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