Gabriel Lévy
12 mai 2014
« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant "l'Europe !", "l'Europe !", "l'Europe !", mais cela n'aboutit à
rien et cela ne signifie rien » (De Gaulle)
Pire, il y a de moins en
moins de cabris.
Que l’Europe était belle
quand il ne s’agissait que d’un marché commun ! Depuis, l’orgueil des
dirigeants en ont fait un organisme obèse, essoufflé, impotent, et comme la
grenouille de la fable qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, elle veut
être comparée à la Chine ou aux USA. Et la Russie, lucide, vient de lui donner
le coup pied de l’âne.
Les Français avaient
refusé au cours d’un référendum une constitution européenne, un président leur
a fait avalé de force : 28 pays dont certains considèrent l’Europe comme
leur cassette, un président et une ministre des affaires étrangères (était-ce
bien nécessaire ?) sans aura, des projets inutiles ( l’Union pour la
Méditerranée), vétilleuse sur des affaires subalternes, coûteuse dans son
fonctionnement, sinécure pour des députés ou compensation de leur échec.
Nous voterons bientôt
pour de nouveaux députés. Certains candidats admettent cependant que trop
d’Europe tue l’Europe, qu’il est possible de créer des cercles concentriques de
pays mettant en commun quelques unes de leurs compétences, respectant le
principe de subsidiarité qui laisse à chaque état la possibilité de faire ce
qu’il peut mieux faire qu’une grande structure.
Puissent nos
gouvernements devenir raisonnables !
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