Tout le monde le sait bien sûr, ou presque : les grands groupes optimisent leur fiscalité et
ainsi payent moins d'impôts en proportion que les petites, les autres, marchent ou crèvent. Cela fait des dizaines d'années que des milliers de rapports faits par des experts bardés de diplômes et de chiffres en veux-tu en voilà dénoncent ce fait. Aujourd'hui nous assistons alors à la révolte des faits : les classes moyennes et populaires se rebiffent, elles votent mal ou reviennent dans le giron de la "droite" (au-secours,le méchant loup revient) alors que l'équipe au pouvoir fait évidemment pis puisqu'elle pousse jusque dans ces dernières conséquences l'état total, le retour de la monarchie absolue sous une gauche lectrice de tous ces critiques de la "démocratie" au profit de "la" République, la République démocratique et populaire ? Une Chine qui aurait failli et de plus en plus néanmoins. Toute la subtilité rhétorique du social ou néo-fascisme consiste à monopoliser les coeurs et les cerveaux puis les yeux en leur distillant des mots " égalité, justice sociale, lutter contre… (au choix) ", tandis que, dans la pratique, en haut lieu, "on" fait pratiquement l'inverse et avec ardeur.
Nous sommes dans un certain type de néo-fascisme certes, où les partis (comme en Algérie…) ont le droit de présenter des candidats, mais peu importe, puisque à terme ils leur faudra bien bloquer Paris et Lyon pour la prochaine venue d'un dictateur afin de vendre quelques lentilles, de luxe bien sûr…
Lucien
SA Oulahbib 28/3/2014
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