Par Contrepoints
Par Carlo Lottieri.
Les caractéristiques du conflit russo-ukrainien, pour l’heure simplement potentiel, sont claires. Les bizarreries de l’histoire ont placé, à la suite d’une lointaine décision de Krouchtchev, la péninsule de Crimée au sein de l’Ukraine. Toutefois, la distinction entre les deux pays n’avait alors que peu d’importance, au sein d’une Union soviétique dirigée par un régime totalitaire. Par la suite, le socialisme s’est effondré et l’unité s’est dissoute mais la Crimée (au sein de laquelle les Russes sont largement majoritaires) s’est trouvée sous le gouvernement de Kiev. Naturellement, les Russes
n’ont jamais cessé de revendiquer le contrôle de cette zone et lorsqu’un gouvernement anti-russe et clairement pro-européen est apparu, ils en ont tiré les conséquences.
Dimanche, on votait en Crimée, dans un cadre qui laissait largement anticiper le résultat final, non seulement par la présence des troupes russes mais aussi par l’ample soutien dont la proposition fait l’objet auprès de la population. Dans le même temps, se tenait un autre référendum sur une question d’indépendance d’une teneur assez différente.
Organisé par une association politique fondée l’an dernier et composée d’un grand nombre de volontaires et de militants, les citoyens de Venise ont été invités à se prononcer, par une procédure en ligne, sur le choix de l’Italie ou de la Vénétie indépendante. D’après les données communiquées par l’association, 150 000 personnes avaient voté à midi et 430 000 étaient attendues en fin de journée. Les urnes virtuelles resteront ouvertes jusqu’au 21 mars et l’association a bon espoir que d’ici là, les projecteurs se seront allumés sur cette initiative indubitablement courageuse mais également très intéressante d’un point de vue formel.
À l’étranger, la presse commence déjà à relayer cette initiative : The Telegraph, Express, la BBC, The Independant, The New Zealand Herald etc.
La politique italienne sera bientôt à nouveau remarquée, il n’y a pas de doute.
—
Sur le web. Traduit depuis l’italien par Victoria Melville pour Contrepoints.
Sur le web. Traduit depuis l’italien par Victoria Melville pour Contrepoints.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire