INVITÉ RTL - La pollution aux fines particules devrait atteindre un pic ce lundi. "Il n'y a aucun risque pour les personnes bien portantes", rassure le professeur Michel Aubier.
Le beau temps ensoleillé a pour conséquence
le retour de la pollution. L'épisode de pollution aux particules qui touche l'Ile-de-France devrait se prolonger en début de semaine, avec un dépassement attendu du seuil d'information, ce lundi 10 mars.
Un risque pour les personnes asthmatiques
Pour le professeur Michel Aubier, chef du service de pneumologie-allergologie à l'hôpital Bichat à Paris,
"aucun risque n'est à craindre pour les personnes bien portantes". L'alerte rouge pourra provoquer un picotement "au niveau des yeux et de la gorge", ajoute-t-il. "Le risque concerne vraiment les sujets ayant une
maladie chronique respiratoire ou cardiaque.
"La pollution constante, c’est-à-dire quand on est exposé régulièrement à une atmosphère polluée, peut avoir des conséquences si on est une personne à risque", explique le médecin. La préfecture de police de Paris déconseille aux
populations les plus sensibles de
pratiquer des activités sportives intenses.
Il vaut mieux être dehors et bouger plutôt qu'à l'intérieur et ne rien faireMichel Aubier, chef du service de pneumologie-allergologie, à l'hôpital Bichat à Paris
"Cela a du sens pour les personnes souffrant d'asthme ou de problèmes cardiaques", estime Michel Aubier avant d'ajouter : "Mais pour les personnes bien portantes, il vaut mieux être dehors et bouger plutôt qu'à l'intérieur et ne rien faire".
5% de notre temps à l'extérieur
D'un point de vue médical, "on ne voit pas arriver plus de patient dans les périodes de forte pollution", précise-t-il. "Évidemment, il est nécessaire de prendre des mesures pour lutter contre la pollution mais il ne faut pas dramatiser non plus".
"Nous passons seulement 5% de notre temps à l'extérieur. Le vrai risque concerne les moments où nous sommes dans des locaux qui sont pollués par la peinture ou la colle utilisée. Donc, ouvrez vos fenêtres et aérez vos espaces intérieurs", conclut-il.
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