Posted On 28 mar 2014
En février 2014, le Parlement socialiste adoptait la « loi Florange », qui imposait aux dirigeants des grands groupes des contraintes d’inspiration marxiste aux conséquences catastrophiques pour l’emploi et l’économie.
La loi faisait obligation aux entreprises d’au moins 1 000 salariés de rechercher un repreneur en cas de projet de fermeture d’un établissement entraînant un licenciement collectif.
Et en cas de refus de cession par les employeurs, la loi prévoyait de confier l’appréciation au tribunal de commerce, avec des sanctions à la clé. Elle prévoyait également une pénalité en cas de non respect de l’obligation de rechercher un repreneur.
Le 27 mars, le Conseil constitutionnel a jugé que cette loi constituaient une atteinte au droit de propriété et
à la liberté d’entreprendre, et l’a vidée de ses contraintes.
L’atteinte à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété sont deux atteintes graves aux droits fondamentaux, aux droits naturels, aux droits de l’homme. Leur mépris par les socialistes révèle que la gauche socialiste tire sa sève des idées communistes, liberticides, dont les résultats dans une URSS où les habitants n’avaient pas de quoi se nourrir, devaient faire des heures la queue pour rapporter un morceau de pain à leur famille, manquaient de tout, et où la moindre réalisation industrielle était le résultat du pillage par espionnage des idées de l’ouest, parlent d’elle-même.
Le traitement nonchalant par les médias du projet de loi Florange et de son annulation montre s’il le fallait encore, à quel point les journalistes sont habités par la nostalgie du régime totalitaire soviétique, ce qui n’est pas sans rapport avec les immenses difficultés économiques des journaux les plus à gauche comme Libération, le Nouvel Obs et les gratuits, et à quel point la liberté de l’homme et le respect de l’individu, et de son droit à prendre son destin en mains leur sont urticants.
Accrochée à son idéologie réactionnaire, la gauche est convaincue que le patron est l’ennemi, l’homme à abattre, à tenir en laisse courte et sous surveillance constante. Hélas, beaucoup en France qui se considèrent de droite pensent la même chose.
La loi Florange avait prévu de « punir » les entreprises fermant un site rentable de lourdes pénalités, montrant l’ignorance crasse des politiques en matière industrielle : une entreprise ne ferme un site rentable que si ses prévisions de profits futurs – donc de survie dans un marché mondial et mondialisé, risquent d’effacer ses profits actuels, ou si sa saine gestion, sa compétitivité face à des concurrents en mouvement permanent, lui dicte de le fermer. Aucun homme politique sorti de HEC et qui n’a jamais concouru à la production de richesse ne peut le comprendre.
La destruction du pouvoir d’achat que subissent les Français, les chiffres dramatiques du chômage et la récession ne peuvent être mis sur le dos de la situation économique mondiale lorsque les voisins immédiats de la France affichent une insolente santé économique. C’est l’intervention stupide et néfaste pour l’entreprise, arbitraire et anachronique des politiques qui en est le seul responsable. La loi Florange a été retoquée car elle était une atteinte aux droits fondamentaux, mais au delà, elle représentait une menace sérieuse et immédiate pour toute l’économie. Hélas, pour une loi Florance qui est annulée, des dizaines d’autres qui représentent une menace sérieuse et immédiate pour l’économie sont votées chaque année.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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