lundi 17 mars 2014

Crimée : la démocratie a parlé, l’Occident aboyé

Ecrit le 17 mar 2014 à 3:16 par Eric Martin dans Poing de vue
 
Crimée : la démocratie a parlé, l'Occident aboyéSans surprise dans une région autonome qui compte 60% de Russes et 95% de russophones, qui a donné 80 sièges sur 100 au Parti des régions, une formation pro-Russes, aux élections parlementaires de 2010, 95,5% des suffrages exprimés lors du référendum sur l’autodétermination ce dimanche l’ont été en faveur d’un rattachement à la Russie. Le Parlement criméen a annoncé qu’il allait formaliser lundi cette demande.
Toujours sans surprise, les États-Unis ont dénoncé un référendum « contraire à la Constitution ukrainienne », organisé selon eux « sous des menaces de violences » de la part de la Russie. Au téléphone avec Vladimir Poutine, « le président Obama a souligné que le ‘référendum’ en Crimée, qui violait la Constitution ukrainienne et survenait sous la contrainte de l’intervention militaire russe, ne
serait jamais reconnu par les États-Unis et la communauté internationale », a indiqué la Maison Blanche.

« La dynamique de partition bel et bien lancée ce dimanche, l’Ukraine pourrait bientôt écrire « Obama m’a tuer », qui sait… 75 ans après l’opération Barbarossa, Frère Soros, ne vois-tu rien venir ? »

Vladimir Poutine a répondu au Président américain (et pas du reste du monde, enfin pas officiellement tout du moins) que le référendum était « pleinement conforme au droit international ». En effet, celui-ci n’interdit pas (encore) les référendums, pas plus qu’il ne permet l’élimination de milliers de personnes au moyen de drones sans la moindre forme de procès… Car, en matière de respect du droit international, Obama ne casse pas la Barack !
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a quant à lui a dénoncé un vote « illégal ». Il faut dire qu’en matière d’irrespect des résultats de referendala France en connaît un rayon. « La France appelle la Fédération de Russie à prendre immédiatement des mesures qui permettent d’éviter une escalade inutile et dangereuse en Ukraine », a continué le caniche, pardon, le roquet d’Obama. Dieu merci, plus grand monde n’écoute l’oligarchie qui prétend parler au nom de la France et des Français…
Tout avait pourtant bien commencé, du côté des barbouzes occidentaux avec (au moins) le soutien et l’instrumentalisation des révolutionnaires ukrainiens contre la soi-disant tutelle russe et un Président élu démocratiquement : la Crimée était presque parfait.
La dynamique de partition bel et bien lancée ce dimanche, l’Ukraine pourrait bientôt écrire « Obama m’a tuer », qui sait… 75 ans après l’opération Barbarossa, Frère Soros, ne vois-tu rien venir ?

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