dimanche 23 mars 2014

« LE DIABLE A DEUX CORNES : L’ORGUEIL ET LE MENSONGE ».

Docteur Gabriel Lévy
23 mars 2014

En lisant les « bonnes feuilles » du livre de M. Philippe Bilger, magistrat honoraire, intitulé « Contre la justice laxiste », parues dans le Figaro du 22 mars et relatives à madame la Garde des Sceaux, nous revient en mémoire cette phrase culte du philosophe Lanza del Vasto. Nous connaissions depuis peu le mensonge, nous avons découvert l’orgueil et la vanité ridicule

L’auteur ne suggère pas que le mensonge. Il estime que « sa destinée (n’a pas été) passée au crible avec ses zones d’ombre, son favoritisme, ses faiblesses et ses insuffisances ». Il rappelle aussi son  intervention maternelle protectrice en 2001 auprès de la garde des sceaux de l’époque.
Passons sur le mensonge, bien que s’agissant d’une ministre, l’on ne puisse pas écrire : « Pour l’homme, le
mensonge est un outil et pour la femme une parure (Frédéric Dard) ».
Mais quelle est donc cette vanité ridicule ? « Des prétendus diplômes obtenus censés valoriser le curriculum vitae qui voudrait symboliser la méritocratie républicaine », « un lot de diplômes » « deux doctorats », prétendrait-elle en ne contredisant pas son interviewer (David Pujada). Pour l’auteur, « dans son curriculum vitae paru sur le Web, il y a mention d’un seul doctorat en science économique soutenu à Paris-II-Assas. Les recherches à ce sujet sur le site des thèses et au bureau des doctorats n’en confirment pas l’existence ».
Que de prestige confère un titre de docteur ! Quelle fascination ! Que de fois est-il usurpé ! Nous savons d’expérience qu’il faut parfois faire appel à la justice pour rappeler la modestie à l’imprudent ou à l’imprudente. Certes, on peut être indulgent avec l’obscur, et évidemment le sans grade, mais pas quand il s’agit d’un ministre ou du haut représentant d’une religion.

Madame Taubira est (pour l’heure) une icône de la république, Rappelons le titre de l’un de nos précédents articles : « il ne faut pas toucher aux icones, la dorure reste sur les mains ». Pour les parchemins, ce sont les feuilles qui s’envolent.

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