vendredi 28 mars 2014

Le néo-fascisme social-étatiste français au quotidien

Imaginons que cela soit Sarkozy et non Hollande qui arrête Lyon et Paris au nom du dictateur Chinois, le tout pour un plat de lentilles de 18 milliards d'euro (alors que la dette publique se monte à près de 2000 milliards et le déficit commercial français à plus de 61 milliards -au lieu de 69… la belle affaire…) toute la gentry haineuse fielleuse, avec ce qu'il reste de Libé en poche et Mediapart en guise de cerveau, aurait hurlé, désigné là, en éructant (surtout chez Ruquier) l'exemple même du "néo-libéralisme" alors qu'il s'agit tout bêtement de mercantilisme colbertiste exacerbé c'est-à-dire de mainmise étatiste sur l'économie dont l'objectif est double : assurer l'assise de l'alliance entre quelques grands groupes et les syndicats sur les marchés publics, et surtout perpétuer un prestige étatique permettant croit-on aux Français de vivre par procuration comme au bon vieux temps de De Gaulle et Pompidou ; tout en masquant tout le reste, en particulier le fait que cette concentration étatique coûte et aujourd'hui plombe littéralement toute la France puisque pendant ce temps la majorité des petites et moyennes entreprises croulent sous la charge fiscale : d'où leur impossibilité non seulement de se moderniser, d'embaucher, mais aussi d'atteindre la taille critique à l'international (500 salariés) permettant d'exporter par exemple…En Chine.
Tout le monde le sait bien sûr, ou presque : les grands groupes optimisent leur fiscalité et
ainsi payent moins d'impôts en proportion que les petites, les autres, marchent ou crèvent. Cela fait des dizaines d'années que des milliers de rapports faits par des experts bardés de diplômes et de chiffres en veux-tu en voilà dénoncent ce fait. Aujourd'hui nous assistons alors à la révolte des faits : les classes moyennes et populaires se rebiffent, elles votent mal ou reviennent dans le giron de la "droite" (au-secours,le méchant loup revient) alors que l'équipe au pouvoir fait évidemment pis puisqu'elle pousse jusque dans ces dernières conséquences l'état total, le retour de la monarchie absolue sous une gauche lectrice de tous ces critiques de la "démocratie" au profit de "la" République, la République démocratique et populaire ? Une Chine qui aurait failli et de plus en plus néanmoins. Toute la subtilité rhétorique du social ou néo-fascisme consiste à monopoliser les coeurs et les cerveaux puis les yeux en leur distillant des mots " égalité, justice sociale, lutter contre… (au choix) ", tandis que, dans la pratique, en haut lieu, "on" fait pratiquement l'inverse et avec ardeur.
Nous sommes dans un certain type de néo-fascisme certes, où les partis (comme en Algérie…) ont le droit de présenter des candidats, mais peu importe, puisque à terme ils leur faudra bien bloquer Paris et Lyon pour la prochaine venue d'un dictateur afin de vendre quelques lentilles, de luxe bien sûr…

Lucien SA Oulahbib 28/3/2014 

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