Posted On 28 avr 2014
Renaud Camus, la justice vous a condamné à 4000 euros d’amende et 500 euros de dommages et intérêt pour provocation à la haine raciale. Nous sommes nombreux à penser que ce motif est hypocrite et mensonger — et que le juge le sait parfaitement.
Le système répressif français — c’est ainsi que nous le voyons depuis les Etats Unis — craint que vous éveilliez les consciences jusqu’à la réaction. Que vous montriez l’immigration qui remplace le peuple par un autre. Le juge a décidé de vous interdire de parler de ces choses, presque de les penser. Il veut vous détruire selon une méthode
qui a fait ses preuves en Union soviétique. Comment allez-vous vivre, privés de ces droits fondamentaux ?
N’exagérons pas, je peux vivre, je ne suis pas privé de mes droits fondamentaux. Certes je n’ai plus d’éditeurs, mais les juges n’y sont pour rien, au moins directement. Et, à la différence de mon ami Finkielkraut, j’ai la chance d’aimer beaucoup le traitement de texte, la Toile, le réseau des réseaux, l’espace cybernétique. Sur le tard, et par la force des choses, je suis devenu autoentrepreneur, autoéditeur : je publie mes propres livres, à l’enseigne “Chez l’auteur”, qui a une assez jolie saveur XVIIIe, je trouve. On trouve mes textes sur la Toile et si l’on veut des volumes sur papier on peut les commander en passant par la Toile, en l’occurrence par ma librairie en ligne. Évidemment le “modèle économique”, comme on dit, n’est pas encore tout à fait au point, mais en soi, conceptuellement, si je puis m’exprimer ainsi, c’est extrêmement agréable, de n’avoir pas d’éditeur, de n’être pas obligé de se demander à chaque ligne si ceci ou cela va passer, de produire un objet de sa conception jusqu’à son poids et sa forme, son volume dans la main.
Cela dit, et plus généralement, c’est Tocqueville, comme d’habitude, qui a le plus exactement décrit, le plus génialement prévu, plutôt, les formes modernes de la tyrannie :
« Elle laisse le corps, et va droit à l’âme. Le maître n’y dit plus : Vous penserez comme moi ou vous mourrez ; il dit : Vous êtes libre de ne point penser ainsi que moi ; votre vie, vos biens, tout vous reste ; mais de ce jour vous êtes un étranger parmi nous. Vous garderez vos privilèges à la cité, mais ils vous deviendront inutiles ; car si vous briguez le choix de vos concitoyens, ils ne vous l’accorderont point, et si vous ne demandez que leur estime, ils feindront encore de vous la refuser. Vous resterez parmi les hommes, mais vous perdrez vos droits à l’humanité. Quand vous vous approcherez de vos semblables, ils vous fuiront comme un être impur ; et ceux qui croient à votre innocence, ceux-là même vous abandonneront, car on les fuirait à leur tour. Allez en paix, je vous laisse la vie, mais je vous la laisse pire que la mort » (De la démocratie en Amérique, I, II, VII).
Vous mentionnez sur votre blog un avocat (que vous avez choisi de ne pas choisir) qui critique votre ligne de défense. Vous auriez tenté au tribunal de démontrer que vous dites le vrai, alors qu’il fallait selon lui démontrer que vous n’enfreignez pas la loi et n’incitez pas à la haine. En déclarant à notre confère Bvoltaire “Si je fais appel, en revanche, j’ai l’air d’admettre que mon honneur, le point de savoir si j’ai raison ou tort, si ce que je dis est la vérité ou pas, dépend du système judiciaire”, nous dites-vous que votre honneur et la défense de la vérité échappent à la prérogative du tribunal et sont à vos yeux d’un rang plus élevé qu’une condamnation, d’où votre hésitation à faire appel ?
Je n’ai pas de blog. Trente volumes de mon journal sont parus chez de grands éditeurs depuis trente ans, et maintenant qu’ils n’en veulent plus je le publie moi-même sur la Toile, puis en volume sur papier : mais c’est toujours le même journal, ce n’est pas un blog.
Oui, je dis qu’il faudrait être très naïf pour voir dans les tribunaux une instance sous vide, parfaitement imperméable à l’air du temps, et qui jugerait en toute impartialité dépressurisée. Le système juridique fait partie du système, il en est même un des rouages essentiels. Qu’il me considère comme un ennemi, c’est normal. Je devrais même en être flatté. Je suis son adversaire, c’est vrai, il est le mien. Il y a donc quelque absurdité logique à aller me confier à lui pour juger de mon honneur ou de la vérité de ce que j’avance. J’ai été traîné devant lui par le Mrap, je n’y pouvais rien. Mais si je fais appel je suis en quelque sorte volontaire, cette fois, pour me soumettre à une impartialité à laquelle je ne crois pas un seul instant. Cette considération plaidait très fort contre l’appel.
Deux points m’ont incité à passer outre, et à faire appel malgré tout.
D’une part on peut exiger même de son adversaire un minimum de logique ou de cohérence. Je veux bien être condamné parce que je dis que la France est colonisée, ou soumise à un radical changement de peuple et de civilisation, ce que j’appelle le Grand Remplacement. On peut ne pas aimer que je le dise, mais je le dis bel et bien. Donc, si on me condamne pour cela, je ne peux que m’incliner. En revanche je rechigne à faire l’objet d’une peine quelconque pour avoir dit que les musulmans étaient des voyous, ce que je n’ai jamais dit, bien entendu, ni pensé un seul instant : j’ai dit que les voyous parmi eux étaient l’instrument de leur conquête, ce qui est tout à fait autre chose.
Je rechigne à être condamné pour avoir dit que les musulmans étaient « le bras armé de la conquête », ce qui n’a aucune espèce de sens : qui seraient les conquérants, alors, si les musulmans en général étaient leur “bras armé” ? Il faut deux entités, pour que l’une soit le “bras armé” de l’autre. On a parfois l’impression que ces gens, les juges, ne comprennent plus le français, qu’ils sont déjà passés à autre chose, quelque sabir qui n’a de nom dans aucune langue. Encore une fois, dans un discours consacré à la nocence, c’est-à-dire à la nuisance, à la délinquance, à la criminalité petite et grande, je parlais des voyous parmi les immigrés et leur progéniture : des délinquants, des casseurs, des nocents.
Et je répugne à être condamné au motif que j’inciterais à la violence, non qu’il y ait un mot en ce sens dans mon discours mais seulement, d’après mes juges, toujours, parce que je ne proposerais rien d’autre de tangible, aucune action politique : or je préside un parti qui n’est certes pas un parti de masse mais qui a tout de même produit deux mille communiqués en dix ans et dont le programme emplit un volume de cinq cents pages, De l’In-nocence, publié en 2010 aux éditions David Reinharc. Si ce n’est pas un programme tangible, ça… On voit qu’ils ne l’ont pas reçu sur le pied…
Une autre incitation à l’appel, c’étaient les objurgations de tous mes compagnons de lutte, tous ceux qui luttent pied à pied pour la défense toujours plus ardue de la liberté d’expression et qui craignaient que la condamnation, si je ne la contestais pas, ne crée un précédent et ne fasse jurisprudence. Il est certain qu’on va tout droit vers une situation où, comme il en est question en Suède, la simple critique de l’immigration, ou du multiculturalisme, ou de l’islam, sera considérée comme un délit. Le remplacisme est religion d’État, aussi féroce que le catholicisme ou l’absolutisme sous Louis XIV.
En France où vous vivez, le communisme, l’idéologie la plus infâme, la plus destructrice de l’âme humaine et la plus sanguinaire (100 millions de morts tout de même) que l’Europe a porté avec le nazisme, est l’objet depuis 70 ans de tous les honneurs et de toutes les caresses. N’est-ce pas la raison pour laquelle l’islam, cette autre idéologie infâme, destructrice de l’âme humaine et sanguinaire (7500 morts par mois dans le monde en ce moment) soit accueillie avec une réjouissance toute hégémonique par vos dirigeants politiques ?
Je ne peux pas souscrire à tous les termes de votre question, d’ailleurs fort affirmative, pour une question. Je ne suis pas sûr que le communisme, malgré les indulgences coupables et même inexplicables dont il bénéficie, soit depuis soixante-dix ans “l’objet de tous les honneurs et de toutes les caresses”. Et je n’appellerai pas l’islam “une idéologie infâme”.
L’islam est une religion, à laquelle je ne souscris pas. C’est aussi, de manière inextricablement liée, une civilisation, qui a produit de formidables beautés, architecturales, musicales, poétiques et même spirituelles. Elle a aussi produit des crimes épouvantables, comme la plupart des religions, et sans doute plus que la plupart des autres. Mais je ne suis pas du tout obsédé par l’islam, moi. Il y a un grand malentendu à propos de l’islam et de moi, si j’ose dire. Parce que j’ai été une fois invité à prononcer une conférence, celle qui m’a valu le procès et la condamnation dont nous parlions, à un colloque sur l’islamisation de l’Europe, les journalistes, pour qui tel ou tel c’est toujours “deux ou trois choses que je sais (ou crois savoir) de lui”, pour paraphraser Godard, m’ont rangé parmi les islamophobes enragés, ce qui est complètement absurde — avant ils me rangeaient parmi les antisémites, ce qui l’était encore cent fois plus. Mon obsession c’est la France, c’est la culture française, c’est la civilisation européenne, peut-être la plus précieuse que la terre ait portée, et que je suis désespéré de voir mourir si bêtement, si salement, si suicidairement, par l’effet de la substitution ethnique imbécilement consentie. Je trouve désolant que cette civilisation soit remplacée par une ou plusieurs autres, qui ne la valent pas nécessairement, et, à l’intérieur de ce désastre-là, il m’importe assez peu de savoir qui sont les remplaçants.
D’ailleurs les musulmans ne sont pas les seuls, loin de là : les subsahariens en masse, pas plus musulmans que vous et moi, jusqu’à présent, ne paraissent pas beaucoup plus faciles à assimiler. Mais enfin il est vrai que l’islam fournit les plus gros contingents, les plus visibles, les plus revendicatifs, les plus explicites et pressants dans leurs prétentions. Et si vous voulez me faire dire que, quitte à se faire remplacer, nous aurions pu mieux tomber, sur des conquérants plus doux, moins impérieux, moins habitués à vaincre et à prendre leurs aises, moins conscients d’avoir derrière eux des siècles d’histoire et des centaines de millions de frères dans la foi et aussi dans la langue, je vous le concèderai bien volontiers.
Dans notre précédente interview, vous nous disiez que « Ce qui survient, et que j’appelle le Grand Remplacement, est une chose effroyable et sinistre. Aucun peuple, conscient qu’il serait d’y être soumis, ne s’en accommoderait sans regimber. » Les Ukrainiens russophones ont réagi au quart de tour — et avec quelle violence — lorsque les dirigeants européens ont tenté de les arracher à leurs racines russes. Les Français font tout l’inverse : ils se laissent déposséder de leur identité sans bouger un cil. Et personne ne peut les accuser d’en être inconscients, les sondages montrent qu’ils considèrent l’islam et l’immigration comme incompatibles avec leurs valeurs. N’y a-t-il pas là un impératif d’ajustement de votre analyse ?
Non, la conscience, c’est bien autre chose que de se rendre vaguement compte que quelque chose pourrait vaguement n’aller pas. Même dans l’hébétude extrême, telle celle où notre peuple est plongé, on peut s’apercevoir marginalement de la présence d’un danger, sans avoir pour autant la force, la volonté ou la présence d’esprit de réagir. Or j’ai beaucoup insisté sur l’industrie de l’hébétude, sous ses trois formes principales : l’enseignement de l’oubli (effondrement du système scolaire); imbécillisation de masse (La Grande Déculturation), économie parallèle (la drogue, dont il n’est pas indifférent que son trafic soit presque exclusivement entre les mains des conquérants). Dans “La deuxième carrière d’Adolf Hitler”, un texte qui fait partie du Communisme du XXIe siècle, j’ai essayé de montrer comment la référence éternelle à un incritiquable “plus jamais ça” laissait le continent totalement paralysé face à ce qui survient. L’Europe est comme un patient qui a souffert d’un cancer, l’hitlérisme, et que des chirurgiens chevronnés, le professeur Mrap, le professeur Lygdédroy-Delhomme, bien d’autres, opèrent et réopèrent indéfiniment afin d’extirper la moindre trace du mal, quitte à dépouiller le malheureux, une à une, de toutes les fonctions vitales. Certes il mourra, mais au moins ce ne sera pas du mal qu’il a déjà subi. Il est vrai qu’on le tue, mais c’est à seule fin de le guérir tout à fait.
Dans Suicide d’une nation, un opuscule que viennent de publier nos amis de “Boulevard Voltaire”, j’insiste sur la nécessité de la reconquête de la morale, pour ceux qui résistent au changement de peuple. Les Français et les Européens sont peut-être conscients de ce qui leur arrive, comme l’affirment vos optimistes statistiques. Toutefois ils ne bougent pas le petit doigt pour l’empêcher, car on les a convaincus que ce serait mal, très mal, très immoral, idéologiquement criminel, raciste, fasciste, nazi et j’en passe. Ils ont été dressés à avoir honte de se dire français, européens, blancs, chrétiens, et patriotes n’en parlons même pas. Le pouvoir remplaciste, par sa maîtrise totale sur l’information et sur l’école, qu’il a détruite pour la réduire à ce seul message-là, est arrivé à les convaincre qu’il n’y aurait de morale que de son côté à lui, dans la haine de soi, la pulsion de mort et le maso-remplacisme enthousiasme. Or ce ne peut pas être le cas, parce que la vérité est une exigence morale de premier plan et qu’on voit bien que ce même pouvoir ment comme un arracheur de dent, en permanence, et que sans cesse il essaie d’écraser de la vérité, d’empêcher qu’il en affleure.
D’autre part la société qu’il instaure de force, multiculturelle, pluriethnique, est immorale au dernier degré puisqu’elle favorise la violence, la brutalité quotidienne, la méfiance de tous à l’égard de chacun, la désagrégation des rapports humains.
Troisièmement, cette société qui se prétend seul morale exige de nous en permanence, face au comportement de ses protégés, nos remplaçants, la suspension du jugement moral, au profit des seules explications économiques et sociologiques, elles-mêmes mensongères la plupart du temps.
Enfin la morale ne peut être du côté du remplacisme parce que l’homme qu’il instaure, cet homme nouveau que dans une conférence devant France-Israël j’ai nommé “l’homme remplaçable” — déculturé, désoriginé, désaffilié, interchangeable, délocalisable à merci, hébété, hagard, imbécillisé par la drogue, par l’école, par la télévision, par la sonorisation et la banlocalisation du monde, la transformation du territoire en banlieue généralisée, sans point de fuite, sans vide, sans campagne, sans refuge pour l’âme —, est une création monstrueuse : et cela du point de vue culturel, bien sûr, intellectuel, spirituel, mais aussi moral.
Je lis que le juge vous reproche “une très violente stigmatisation des musulmans présentés comme des voyous”. Pourtant, vous dites que les voyous sont musulmans, jamais que les musulmans sont voyous. Le juge, qui précise que “vous êtes particulièrement soucieux du choix des mots”, annonce qu’il refuse ou qu’il est incapable des les lire. C’est pour contraindre le tribunal à vous lire que vous faites appel ?
J’ai déjà répondu à cette question plus haut, par inadvertance. Oui, c’est tout à fait cela. Je n’ai bien sûr jamais dit ni pensé que les musulmans étaient des voyous, je n’ai même pas dit que les voyous étaient musulmans : j’ai dit qu’un nombre étonnant d’entre eux l’étaient. Et encore, non, même pas, je ne crois pas avoir parlé de musulmans à cet endroit. J’ai parlé de nouveaux venus, des immigrés récents en général. Voici d’ailleurs mes phrases exactes, si vous permettez :
« Je ne dis pas, évidemment, que tous les nouveaux venus pratiquent la nocence. Je ne dis pas non plus, bien loin de là, qu’il n’y a que les nouveaux venus pour pratiquer la nocence. Ce que je dis, c’est qu’une proportion stupéfiante, invraisemblable, incroyablement disproportionnée de la nocence est leur fait. »
Cependant les juges ont estimé qu’il s’agissait là de dénégations « purement formelles ». Si l’on dit ce qu’ils veulent condamner, on est condamné pour l’avoir dit. Mais si l’on dit exactement le contraire, on est condamné aussi, car il s’agit de « dénégations purement formelles » ! Ils savent mieux que vous ce que vous pensez, tout de même !
Michèle Tribalat déclarait dans Le Figaro que la Commission nationale consultative des droits de l’homme “s’attend à ce que les individus montrent de bonnes dispositions [vis à vis de l'immigration], en toute circonstance, quelle que soit la situation réelle.” C’est l’ordre auquel le juge vous impose la soumission. Comment avez vous l’audace, vous demande le juge, d’encourager des “sentiments d’hostilité, de rejet, voire de haine” envers les voyous (que vous appelez nocents), qui “dégradent, occupent des halls d’immeubles, exigent des regards baissés au passage, volent, arrachent des sacs de vielles dames, rackettent au sein des écoles, cambriolent, attaquent à main armée, se livrent au trafic de drogue” ? Avez-vous touché le juge du doigt pour voir si c’est du vrai ou si c’est un robot ?
Je pense en effet que la prochaine étape, si rien n’est fait, ce sera la condamnation systématique de toute réserve exprimée quant au changement de peuple et à ses manifestations. Ce sera la vérité, tout simplement, qui sera interdite. Voyez déjà comme les victimes interviewées, à la télévision, s’abstiennent elles-mêmes, prudemment, ou par l’effet de nombreuses répétitions avant l’enregistrement de leur témoignage, de qualifier leurs agresseurs. Dire qu’ils étaient noirs, par exemple, il semblerait que cela puisse être utile à l’enquête. Mais non, il ne faut rien dire : c’étaient des agresseurs et voilà tout. Le prétendu moralisme remplaciste rejette tous les jours la vérité au fond de son puits, à grands coups de balai.
Pour négocier ce slalom des interdits et des silences imposés, avez-vous des conseils à donner à ceux qui comme vous refusent la prohibition, et décrivent l’invasion remplaciste sous leurs yeux ?
Je crois très fort à deux modèles qui ont fait leur preuve : le combat anticolonialiste, terrorisme en moins (in-nocence oblige) ; et la dissidence soviétique. Comme la structure soviétique jadis, la structure remplaciste et son appareil médiatico-politique sont un énorme agencement de mensonges, qui tous se tiennent les uns les autres. Un beau jour il y en aura un qui rompra, et tout le monstrueux édifice s’effondrera dans la poussière. Espérons seulement qu’il n’y aura pas trop de monde dessous.
Que vous inspire, et je vous propose de conclure sur cette réflexion de Tribalat, que “Pour la CNCDH, aucune situation ne peut justifier que l’on pense qu’il y a trop d’immigrés et qu’on s’en plaigne.” ?
— Cela m’inspire une admiration renouvelée pour le génie d’Hans Christian Andersen :
« Tandis que l’empereur cheminait fièrement à la procession sous son dais magnifique, tous les hommes, dans la rue et aux fenêtres, s’écriaient : “Quel superbe costume ! Comme la queue en est gracieuse ! Comme la coupe en est parfaite ! ”. Nul ne voulait laisser voir qu’il ne voyait rien ; il aurait été déclaré niais ou incapable de remplir un emploi. Jamais les habits de l’empereur n’avaient excité une telle admiration.
«“Mais il me semble qu’il n’a pas du tout d’habit, observa un petit enfant.
— Seigneur Dieu, entendez la voix de l’innocence ! ” dit le père ».
Merci Renaud Camus
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