L'ancien président
de l'OMC, Pascal Lamy, a réouvert le débat sur les conséquences néfastes du
SMIC comme outil de lutte contre la précarité. Gilbert Cette, Philippe
Aghion et Élie Cohen, trois économistes ayant contribué à la campagne de
François Hollande, ont eux aussi rappelé les effets négatifs de ce seuil
infranchissable pour un nombre croissant de Français : exclusion de longue durée,
voire définitive du
monde du travail par une désocialisation progressive.
Le PLD constate avec satisfaction la popularité croissante de cette analyse
que nous défendons depuis des années : le SMIC est contreproductif pour l'insertion des
moins qualifiés dans le monde du travail.
Nous proposons de remplacer la notion du salaire
minimum unique par celle de revenu minimum, en remplaçant
l'ensemble des aides sociales (RSA, PPE, ASS, AAH, AER, ASF, allocation
logement, aides EDF et gaz, etc.) par un système plus lisible et plus juste
: l'impôt
négatif inspiré de la Prime Pour l'Emploi (PPE). Chaque
branche d'activité, chaque entreprise pourrait dès lors négocier librement
des salaires plancher en accord avec les partenaires sociaux. Mais sans
imposer de seuil uniformément sur tout le territoire et dans toutes les
activités. Une telle souplesse dans la rémunération doit s'accompagner
d'une stratégie
de formation continue active et ciblée sur ces personnes en
grande fragilité.
Au siège du PLD le
16/04/14
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