mercredi 23 avril 2014

Le responsable, c’est Hollande !

22 AVRIL 2014 par LAMBERT CHRISTIAN dans POLITIQUE avec 3 COMMENTAIRES

Dans le flot des commentaires qui ont suivi les résultats des élections municipales, la réflexion d’Hervé Morin, centriste, ancien ministre de la Défense, mérite d’être soulignée : « La cause de cet immense gâchis, c’est François Hollande. » Hervé Morin a tout compris, comme la grande majorité des Français, qui sont désormais hostiles à Hollande.
En deux ans d’exercice du pouvoir, cet apparatchik socialiste, élu par défaut en 2012, après avoir passé 11 ans dans les cuisines du parti, à démêler les embrouilles des « fé­dés », a pour unique bilan l’augmentation désastreuse des impôts et la légalisation de l’union des homosexuels.
Les Français, on le comprend, en ont plus qu’assez de ce capitaine en train de couler sur son pédalo, entraînant la France avec lui. Qu’entend-on, que voit-on ? Des discours sans fin, de nouveaux projets quotidiens abandonnés aussitôt qu’ils ont été exposés, et maintenant la manie des pactes, le pacte de responsabilité renforcé par un pacte de solidarité, un pacte de fidélité peut-être aussi, mais sur ce point n’insistons pas… En tout cas, pour tous, un pacte de nullité qui, lui, est respecté.
Comment accorder sa confiance à un président de la république de 59 ans qui se déguise en vulgaire motard, à cheval
sur un scooter, pour aller comme un gamin retrouver de nuit une fille rue du Cirque, sous la direction d’un officier de police que le contribuable paie chaque mois, mais pas pour cela ! On sait très bien qu’à ce niveau de la hiérarchie politique, il n’y a pas de vie privée. On sait aussi que 192 ambassades à Paris observent avec minutie les faits et gestes des responsables et, en premier lieu, ceux du chef de l’État. Les dépêches envoyées à leurs gouvernements par les diplomates sur ces sujets qui intéressent sont lues et commentées avec rires, sourires ou soupirs. Ce n’est pas fait pour renforcer le crédit « du Français ». Les agents des services secrets que comptent toutes les grandes ambassades sont particulièrement chargés de ce genre d’investigation. Ils informent leurs gouvernements des points faibles des responsables politiques, et aussi économiques, qui, un jour, peuvent être exploitées.
Pour le reste, qui n’en est pas moins décisif, c’est l’échec sur toute la ligne. Qu’est-ce qui préoccupe avant tout les Français ? C’est le chômage et l’insécurité. Le chômage, c’est, rappelons-le, 5,5 millions demandeurs d’emploi, les jeunes en tête, qui vivent dans l’angoisse de ne pas trouver d’emploi, même avec de bons diplômes. L’insécurité, c’est qu’aussitôt sorti de chez soi, on a peur de se faire agresser et aussi, chez soi, on a légitimement peur de se faire cambrioler : vols, criminalité et agressions de toute nature sont en progression exponentielle – vous le savez, M. Valls ? Et si, à minuit, vous trouvez chez vous un individu en train de vous dévaliser et qu’en légitime défense, vous lui logiez une balle bien placée, le coupable, c’est vous. Surtout, si l’agresseur est originaire du tiers-monde, ce qui est souvent le cas.
Le gouvernement socialiste de Hollande ne protège pas les Français honnêtes. Il les menace. Il les menace notamment par l’impôt, dont l’usage par les pouvoirs publics est souvent scandaleux (cf. ma chronique du n° 931). Le contribuable n’a pratiquement aucun contrôle sur l’argent qui lui a été enlevé. Il n’a qu’à payer et se taire. Malgré cela, c’est l’échec – on ne le dira jamais assez – l’échec de la croissance dont tous les moteurs sont à l’arrêt. Le déficit, prévu à 3,6 % du PIB en 2013, s’est envolé à 4,3 %, en dépit d’un choc fiscal de 65 milliards d’euros qui a eu pour résultat de contribuer à 65 000 faillites en un an. Les Premiers ministres socialistes successifs ont proclamé qu’ils allaient faire 50 milliards d’économies en 3 ans. Promis, juré. En diminuant les impôts de ceux qui n’en paient pas et en étant, à ce jour, incapables de chiffrer avec précision la répartition de ces économies ! En tout cas, on ne doit absolument pas toucher à la « justice sociale », dans un pays où la protection du même nom absorbe 600 milliards d’euros par an, beaucoup plus que le budget de l’État proprement dit, et dont les principaux bénéficiaires sont les immigrés de la « diversité ». Or, c’est précisément là que se trouve le gisement des économies qui pourraient être de 200 milliards et si, apprenant cela, les immigrés ne sont pas contents, ils peuvent toujours rentrer chez eux.
Tout cela ne vous empêche pas de dormir, M. Hollande. Mais cela empêche de dormir ceux, nombreux, que vous condamnez à la ruine. Savez-vous que, malgré toutes vos promesses et soubresauts, à la date du 28 février, le déficit du budget de l’État se chiffrait déjà à 27,5 milliards, ce qui fait plus de 100 milliards en un an. Le déficit commercial, quant à lui, est de 3,4 milliards d’euros à cette date, dans un pays qui enregistre la plus mauvaise performance mondiale, avec un effondrement de 77 % des investissements étrangers. La dépense publique, c’est 57,3 % de toute la richesse nationale, si bien que, comme au temps du servage, l’État impose aux salariés de travailler pour lui jusqu’au 29 juillet.
De surcroît, M. Hollande, vous n’êtes même pas capable de préserver l’unité de la nation. La France compte 300 zones de non-droit. Des quartiers entiers sont algériens, où les rues sont placardées d’affiches en arabe. Dans la seule région parisienne, 136 bandes de voyous s’affrontent, Arabes contre Turcs, Comoriens contre Roms ou contre gens de l’Est, Ukrainiens, Tchétchènes, Roumains, Bulgares, grands importateurs de corruption. Dans le Languedoc-Roussillon, notamment, des bandes organisées, venant de l’Europe de l’Est, ont pour spécialités le proxénétisme et le piratage des distributeurs de billets (« Le Monde » du 15 avril). Le colonel commandant le groupement de gendarmerie des Alpes Maritimes vient de reconnaître publiquement que toutes les mafias européennes agissent dans le département : les mafias napolitaine, sicilienne, yougoslave, albanaise, tchétchène, géorgienne et russe. France, terre d’asile !
De plus en plus, les médecins eux-mêmes sont insultés et frappés et, dans les grands hôpitaux, la police doit être présente en permanence pour éviter le pire. Est-ce normal, M. le Président normal, de subir une telle anarchie ?
Dans la panique, Hollande, le plus mauvais chef d’État de la Ve République, et sans doute de celles qui l’ont précédé, a nommé Manuel Valls Premier ministre, bien qu’il le déteste. L’attelage va-t-il durer ? On peut en douter. Alors que va faire le capitaine du pédalo qui sombre ? Dissoudre l’Assemblée ? Pour refiler la patate chaude à l’opposition, c’est-à-dire à l’UMP ? Mais l’UMP, paraît-il, refuserait de fournir un Premier ministre au capitaine en perdition. Qu’à cela ne tienne, Hollande publierait une petite annonce : « Président de la République à l’incompétence mondialement reconnue recherche Premier ministre sachant lire et écrire. » Sur les presque 6 millions de demandeurs d’emploi, il devrait en trouver un, éventuellement ayant la double nationalité.
Ce que je veux dire, M. le Président, avec tout le respect que l’on doit à votre fonction, c’est que le mieux serait votre démission. Vous pourriez jouir alors d’une retraite dorée, dans un beau bureau, rue de Miromesnil, qui n’est pas bien loin de la rue du Cirque. Ce serait tellement mieux pour tout le monde… n

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