LE FÉDÉRALISME
ALLEMAND | COOPÉRATION, PERFORMANCES, LIMITES
Dans
le cadre de ses Rencontres du fédéralisme, l'Institut Thomas More a le plaisir
de vous inviter à venir discuter et échanger autour de :
Henrik UTERWEDDE | Directeur adjoint de l'Institut Franco-Allemand de Ludwigsburg
Alors
que le « modèle français » apparaît à bout de souffle et que les Français,
peuple le plus pessimiste d’Europe, s’inquiètent de leur avenir, l’Allemagne
est régulièrement citée en exemple aussi bien pour la solidité de son modèle
socio-économique que pour la souplesse de son « fédéralisme coopératif ».
Si comparaison n’est bien sûr pas raison, il n’est peut-être pas inutile
d’étudier les recettes du succès de l’actuel « homme fort » de l’Europe…Né des douleurs de la seconde guerre mondiale, héritier d’une unité nationale tardive, le fédéralisme allemand a cherché le partage (et non la concentration), l’imbrication (et non la séparation) des pouvoirs. De là, un besoin constant de coopération entre les différents centres et niveaux de décision, et l’importance des Länder. Si le système permet une authentique proximité avec les citoyens, une responsabilisation des acteurs politiques et une capacité de négociation et de compromis souvent admirées, il est aussi source de lourdeurs, de lenteurs et parfois d’un manque de visibilité…
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