Posted On 26 avr 2014
J’achève présentement une série de conférences et un séjour de huit jours en Israël.
Comme je l’ai dit à tous mes interlocuteurs, si Israël ressemblait à ce qu’on en dit en France, ce serait un pays où je n’irais jamais, où je n’aurais aucune envie d’aller, et que je détesterais. Or, Israël ne ressemble en rien à ce qu’on en dit en France, et l’Israël décrit en France est aussi différent du véritable Israël que le blanc peut être différent du noir. Faisant ce constat lors de chacun de mes voyages en Israël, je suis conduit à songer à chaque fois au degré de haine et de mensonge qui imprègne ceux qui écrivent sur Israël en France. Ces gens m’inspirent dégoût et mépris.
Israël est un pays imprégné de jeunesse, de dynamisme et de liberté.
On y croise moins de policiers qu’en France. La presse israélienne est plus libre et davantage plurielle que la presse française. Les dirigeants politiques au pouvoir sont d’une qualité intellectuelle qu’on ne peut même pas
oser comparer avec la qualité intellectuelle des dirigeants politiques au pouvoir en France, et qui ne peut pas davantage être comparée à la qualité intellectuelle des dirigeants politiques de l’opposition en France. Binyamin Netanyahou est, avec Stephen Harper, le seul homme qu’on puisse appeler homme d’Etat sur la planète aujourd’hui. Naftali Bennett est non seulement un esprit brillant, mais aussi un homme d’affaires très accompli. La gauche israélienne est consternante et parfois abjecte, mais elle est en voie de marginalisation et ne retrouvera pas le pouvoir avant très longtemps, sans doute. Israël a, ce qui est logique en ce contexte, une économie florissante, résolument tournée vers le futur, ce qui en fait une économie indispensable au développement technologique contemporain.
Israël est un pays de liberté de conscience et de liberté religieuse, et le seul pays du Moyen Orient où les Chrétiens sont à l’abri de toute intimidation et de toute persécution. C’est aussi le seul pays du Moyen Orient où les musulmans peuvent connaître démocratie et développement.
Ce qui reste à accomplir pour Israël est une pleine et entière émancipation.
Israël doit ne tenir aucun compte des propos des gens qui m’inspirent dégoût et mépris et doit afficher à leur égard un dégoût et un mépris équivalents aux miens. Ce qui implique pour les journalistes israéliens quels qu’ils soient de cesser de considérer comme interlocuteurs respectables des gens qui ne sont pas dignes d’être des interlocuteurs et qui ne sont pas respectables. La liste des gens concernés est trop longue pour que je la dresse ici.
Israël doit, d’une même façon, traiter les politiciens occidentaux qui méprisent Israël comme ils le méritent, donc comme on traite des politiciens méprisables. Ce qui implique de les écouter, mais de ne pas les entendre. Israël n’a ni conseils ni ordres à recevoir de l’Union européenne, qui ne dispose d’aucun moyen de pression sur Israël et ne peut se passer des technologies israéliennes. Israël n’a identiquement ni conseils ni ordres à recevoir de l’administration Obama qui elle-même dispose de peu de moyens de pression sur Israël (je reviendrai sur ce point).
Israël n’a pas à respecter l’autorité palestinienne, qui est une entité terroriste, intrinsèquement corrompue et essentiellement criminelle, et doit désormais ignorer ses demandes diverses et changeantes, ne plus accepter des simulacres de négociations, et parler de manière bien plus explicite et offensive. A l’exigence de voir reconnaître Israël comme pays du peuple juif (qui est une exigence minimale) doivent s’ajouter d’autres exigences: celle de voir cesser immédiatement la propagande génocidaire diffusée par les médias et l’enseignement « palestiniens », par exemple, et celle de voir cesser les subventions européennes et américaines à cette propagande, par exemple.
Israël a tous les moyens d’aller en cette direction. Divers propos récents des dirigeants israéliens au pouvoir vont d’ores et déjà dans cette direction.
J’ose espérer que ce n’est qu’un début.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.
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