Chronique
de l’association des contribuables de l’intercommunalité d’Aubagne.
Gabriel Lévy
22juin 2014
Le Figaro Magazine du 20 juin 2014 fait sa page de garde
d’une photo de M. Sarkozy, accompagnée de cette promesse de changement. Le mot,
bien qu’employé par tous les présidents, ne paraît pas usé.
Facétieux, nous avons recherché en vain dans l’article la
phrase (la sentence ?) in-extenso de Giuseppe Tomasi di Lampedusa
(1896-1957) : « il faut que tout change pour que rien ne change ».
Que l’on se rassure, quels que soient ceux qui les
prononcent, de droite ou de gauche, les promesses politiques provoquent
toujours le sourire (nous) ou la colère (une candidate du Front de Gauche qui
titrait : « Remaniement : il faut que tout change pour que
rien ne change »).
A ce niveau de scepticisme, Coluche disait : « Je
n’ai pas été partout, mais je suis revenu de tout ».
Heureusement, pour le combattre, nous disposons des belles
réussites de l’équipe de France de football, consacrant ainsi le nouvel « opium
du peuple ». Le football et le spectacle sont les
« danseuses » de l’Etat et des collectivités territoriales. Même si
elles sont couvertes d’or (public), elles n’hésitent pas à marchander le loyer
d’un stade, flambant neuf et payé par les contribuables (l’OM), ni à refuser la
perte des avantages exceptionnels dont elles disposent en cas d’intermittence
de leur spectacle.
Mais rendons leur justice, elles permettent à des millions
de Français de se réjouir, d’oublier la grève des trains, leur évitant ainsi de
sombrer dans le désespoir qui risquerait de les conduire à faire d’eux des « têtes
vides, dans des corps shootés ».
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