À l'approche de la
saison des festivals, le
mouvement des intermittents menace à nouveau de tout saccager.
Une fois de plus, le PLD dénonce ce régime aux multiples effets pervers.
Initialement instauré pour protéger la création, le régime des
intermittents est vite devenu ruineux
pour le régime général. Cet impôt déguisé pèse un milliard prélevé
exclusivement sur le coût du travail des salariés du privé
(le secteur public ne cotise pas).
Ce régime
dérogatoire est également nocif
pour les professions de la culture. Il a attiré une
population davantage guidée par la recherche d'une protection que par
l'effort et le talent, et fragilisé
ainsi les vrais passionnés qui veulent travailler dans le
secteur du spectacle et de la création. Il a aussi multiplié les abus et les détournements
de son usage initial par des sociétés de spectacles et de production
télévisuelle qui savent parfaitement profiter de cet effet d'aubaine.
Il est temps de
remettre à plat ce régime. La
culture a un coût, c'est d'abord à ceux qui la consomment de la financer.
Libre aux municipalités qui voient dans ce secteur des retombées
économiques positives d'ajouter leur participation, mais tout cela doit
être transparent.
Au siège du PLD le
10/06/14
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire