jeudi 5 juin 2014

Pays Réels : le moyen de rendre enfin la parole au peuple

4 JUIN 2014 par THIEULLOY (DE) GUILLAUME dans LA UNE, POLITIQUE avec 1 COMMENTAIRE

Comme je vous le promettais la semaine dernière, je voudrais vous présenter aujourd’hui l’initiative Pays Réels – dont j’espère vivement qu’elle va enfin ébranler l’oligarchie arrogante que nous supportons de plus en plus difficilement.
Tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître ce que nous disons dans ces colonnes depuis des années, à savoir qu’un fossé grandissant se creuse entre le peuple français et ceux qui parlent en son nom.
Cela tient, en particulier, à la grave défaillance des « corps intermédiaires » (qu’il s’agisse des partis, des syndicats, des médias, ou des institutions elles-mêmes).
En tout cas, à force de montrer quel mépris ils ont pour le peuple, les nomenklaturistes ont réussi le tour de force de
lasser l’un des peuples les plus patients de la planète.
Pour le moment, cette lassitude se manifeste par l’abstention électorale (ce qui ne gêne pas beaucoup « nos » dirigeants) ou par le vote « populiste » (ce qui les gêne davantage).
Mais il n’est pas nécessaire d’être particulièrement imaginatif pour supposer que cette situation puisse aussi déboucher sur des actes de violence.
Il faut ajouter que les institutions de la Ve République elles-mêmes empêchent le fonctionnement d’une né­cessaire soupape de sécurité : tout y est fait pour donner l’intégralité des pouvoirs au président de la république et à son clan. L’opposition n’a aucun rôle politique (contrairement à la plupart des pays développés). Il suffit donc que le président soit une personnalité particulièrement ina­daptée à sa mission pour que la situation devienne réellement explosive – et, là aussi, tout le monde s’accorde à dire que François Hollande n’est pas à la hauteur et qu’en outre, il n’a pas été réellement choisi, mais désigné par défaut.
Si l’on ne se résout pas à ce que toutes les décisions importantes se prennent dans le dos du peuple français, si l’on ne se résout pas à la guerre civile, et si l’on ne se résout à rester les bras croisés jusqu’en 2017, je ne vois qu’une chose à faire : travailler à rendre la parole au peuple.
L’idée n’est pas nouvelle, mais elle est désormais accessible : depuis décembre dernier, le référendum d’initiative partagée, prévu par la réforme constitutionnelle de 2008, est enfin réalisable (les lois organiques prévoyant son organisation ayant enfin été promulguées).
Ce n’est pas simple : il y faut 4,5 millions d’électeurs et un peu moins de 200 parlementaires. Cepen­dant, selon les sondeurs, plus de 70 % des Français sont favorables à la démocratie directe et la quasi totalité des parlementaires appartient à des partis qui soutiennent ou ont soutenu jusqu’à une date récente ce référendum d’initiative populaire. C’est donc jouable : on peut utiliser le référendum d’initiative partagée (dont le problème principal est cette espèce de veto parlementaire) pour réclamer un vrai référendum d’initiative populaire et rendre ainsi la parole au peuple.
La principale difficulté tient à la diffusion de cette gigantesque campagne. C’est pour cela que j’ai décidé de soutenir l’initiative Pays Réels. Cette initiative, lancée par des activistes d’internet (dont je connais certains, actifs dans la « droitosphère »), s’appuie sur une plate-forme informatique développée par le Tea party américain, extraordinairement efficace pour la diffusion d’idées et pour permettre à chacun de s’engager comme il le souhaite : il ne s’agit pas d’une structure pyramidale où le « chef » décide de tout, mais d’une structure où la « base » se prend en main. C’est exactement l’esprit de la campagne : rendre la parole au peuple.
Alors rejoignez-nous et reprenons enfin le pouvoir à ceux qui l’ont confisqué ! 
Guillaume de Thieulloy

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