Rencontre de l'Institut Thomas More | Mercredi 5 mars 2014, 17h30-19h | Institut de France, Paris
Il est aussi habituel que juste d’opposer les modèles politiques allemand et français : fédéralisme d’un côté, centralisme de l’autre ; unification nationale tardive d’une part, vieil État-nation d’autre part ; Länder forts et facteurs d’identité sur la rive droite du Rhin, régions faibles et peu connues des Français sur la rive gauche ; etc. De fait, ces différences fondamentales impactent puissamment la politique contemporaine, en particulier la construction européenne, et sont comme la toile de fond des relations parfois mouvementées et teintées d’incompréhension entre Paris et Berlin.
Il n’est donc pas inutile de revenir aux sources de ces modèles pour comprendre ce qui les constituent et les structurent. Pour cela, l’analyse croisée des pensées de Johannes Althusius (1557-1638), premier théoricien du fédéralisme et de la souveraineté populaire, et de Jean Bodin (1529-1596), père fondateur de la théorie de la souveraineté moderne « pas plus divisible que le point en géométrie », se révèle particulièrement utile et féconde.
Dans le cadre de ses Rencontres du Fédéralisme, l'Institut Thomas More a le plaisir de vous inviter à
| Gaëlle DEMELEMESTRE
Chercheur au CERSES (Centre de Recherche Sens, Éthique, Société, CNRS/Université Paris Descartes), auteur de Les deux souverainetés et leur destin. Le tournant Bodin-Althusius (ed. du Cerf, 2011) et Introduction à la « Politica methodice digesta » de Johannes Althusius (ed. du Cerf, 2012)
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