vendredi 14 février 2014

Consigny : la pitrerie totalitaire de Najat Vallaud-Belkacem Le Point.fr - Publié le 13/02/2014 à 06:03 Pendant que nos soldats risquent leur vie et que nos usines ferment, la ministre organise des jeux-concours sur l'égalité "FH". Déprimant, selon Consigny !

Najat Vallaud-Belkacem me déprime intensément. Depuis le début. Depuis que les médias me forcent à voir progresser sa carrière. Il y a des gens comme ça, dont l'écoute m'est pénible, toxique : Michel Drucker en fait aussi partie, par exemple, ou François de Closets, ou Caroline de Haas. Ce sont des personnes qui ont un effet neurodépresseur sur mon cerveau, instantané et réel. Je suis obligé de changer de chaîne, de station, de page, de regretter d'avoir arrêté de fumer.
Heureusement, François de Closets n'est pas membre du gouvernement. Caroline de Haas, militante socialo-féministe ardente, à la fois illettrée et haineuse, expiant le poids de ses frustrations et de sa nullité dans l'agression de la sphère privée des individus et le rétrécissement du débat politique à des petites questions grotesques auxquelles il ne faudrait même pas penser, est un peu membre du gouvernement, puisque Mme Vallaud-Belkacem est sa marionnette.
À travers ces personnes, c'est un peu comme si l'infernal tandem François Bégaudeau-Joy Sorman
était porte-parole du gouvernement, comme si Pascale Clark était "ministre du Droit des femmes" (fallait le faire), comme si les Inrocks défendaient des propositions de loi à l'Assemblée nationale, et les défendaient à succès, puisque les idées de ces gens se transforment en effet en normes générales et impersonnelles s'appliquant à tous les citoyens français. Nul ne s'en émeut : moi, j'ai une autre idée de mon pays, de ses institutions, de son histoire et de son avenir, et j'ai le coeur serré.

Ici, la haine est puissante

Pendant que nos soldats risquent leur vie pour la France, pendant que l'industrie disparaît du territoire français, pendant que des usines ferment tous les jours, pendant que le nombre de chômeurs augmente toutes les heures et pendant que les jeunes désertent, la porte-parole du gouvernement organise des jeux-concours.
Elle s'en est vantée mercredi 12 février dans un tweet mettant en avant sa souriante initiative. Baptisé "égalité 2014" et réservé aux 16-25 ans, il permet de gagner 5 000 euros grâce à des oeuvres idéologiques avec l'égalité comme thématique. Un étrange jury composé entre autres de deux dessinateurs de bande dessinée récompensera le plus fervent jeune stalinien, l'opération étant globalement financée par l'État. 
J'avoue être un peu à court de mots pour qualifier cette bouffonnerie. Stendhal avait remarqué qu'au nom de l'égalitarisme triomphaient "l'envie, la jalousie, la haine impuissante". Mais ici la haine est puissante ! Elle mobilise les moyens de l'État, dépense allègrement l'argent public, occupe l'espace médiatique avec comme seul objectif, au-delà de laver des cerveaux déjà bien atteints, de parader dans des pitreries totalitaires. Qu'est-ce que c'est, sinon un délire idéologique d'analphabètes qui s'ennuient ? Qui peut penser une seconde que ce concours est utile ? Qu'il entre dans les missions d'un ministre de l'organiser ? Que c'est le rôle de la puissance publique que de le prendre en charge ? Je ne veux même pas savoir combien cela lui a déjà coûté, et combien cela lui coûtera finalement, je risquerais de commettre une infraction pénale. 
Quand il est revenu d'Irlande pour s'installer dans une tour du 13e arrondissement de Paris, Michel Houellebecq a déclaré : "Je suis rentré pour voir sombrer le socialisme." Nous y sommes.

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