Gabriel Lévy
3 février
2013
Ce titre n’est pas original. Il a été utilisé de nombreuses
fois en référence au conte de Hans Andersen.
Le président revêt depuis quelques jours de nouveaux habits,
mais nous n’avons pas attendu la réflexion d’un enfant pour savoir que « le
roi est nu », et que sa « boite à outils » est vide.
Mais c’est toujours le roi. Et,
- feuille de vigne pour cacher cette nudité - il va nous imposer, ou
tenter de le faire, des modifications fondamentales de notre société portant
sur notre identité nationale, notre passé, notre histoire avec sa grandeur et
ses vicissitudes, notre culture, notre langage jusqu’au ridicule (on ne gèrera
plus « en père de famille »), l’organisation de la famille, et
cette ineptie de l’égalité forcée Homme-Femme, ou Femme-Homme, qui conduit à
oublier le mérite au profit du sexe. Madame Françoise Giroud avait raison
en prédisant que « la femme sera l'égale de l'homme le jour où à
un poste important, on désignera une femme incompétente ».
Bingo !
Voici désormais la République des contingents.
Qu’importe le talent, puisqu’il faut élire la moitié de
femmes à l’Académie
Française. Electeurs, nous avons perdu notre libre arbitre puisque nous ne
pouvons pas nous déterminer en fonction des aptitudes, mais nous devons subir
la loi du sexe. La promotion de l’inégalité, par ceux qui proposent justement
son effacement !
Ainsi ses ministres s’ingénient-ils à imposer une
« théorie du genre », censée lutter contre quelques stéréotypes de
notre organisation ancestrale. Nous avions rappelé, dans un article intitulé
« la théorie du genre versus la « société bourgeoise », que
le but était tout autre, qu’elle mimait les tentatives, dans les
années 50, des partis communistes soviétique et français pour faire admettre la
mystification selon laquelle « l’hérédité dépend à 90 % de
l’environnement et qu’elle est donc modifiable » (Mitchourine et
Lyssenko).
« Modifier » la société, c’est bien le souhait de celui
que les Français ont élu. En aura-t-il le temps ? Son successeur
pourra-t-il se vanter, au terme de son mandat, comme l’empereur Auguste
« d’avoir hérité d’une ville en ruine et de laisser un palais en
marbre » ?
Probablement pas car, tout conjure à nous
intoxiquer : la pression d’un peuple blotti dans un confort
provisoire, une fraction importante de ce dernier nourrie au breuvage marxiste
et entretenue depuis 50 ans par des clercs à l’esprit fumeux, une immigration
qui modifie de façon considérable la composition de la nation grâce au droit de
vote acquis par le droit du sol, et des faux prophètes, dits de droite, qui
s’engagent à réformer le pays mais qui se gardent bien d’en prendre le risque.
La crise économique en France est surtout secondaire à la
fragilité de notre société et à la perte de nos repères. Il faut donc
refuser ce que l’on cherche à nous imposer (une société sans classe,
sans sexe, sans passé ou au passé déformé, une « ville ouverte »)
et espérer trouver rapidement des dirigeants lucides et oublieux de leur
carrière.
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