09.02.2014 22:00
Le Conseil fédéral a refusé de parler de "dimanche noir", mais il faisait grise mine dimanche soir. [Thibaut Schaller - RTS]
Le Conseil fédéral a pris acte dimanche du oui à l'initiative contre l'immigration de masse alors que la Commission européenne a déclaré qu'elle en examinera les implications sur les relations bilatérales.
Le peuple a tranché, le Conseil fédéral va faire en sorte de mettre en oeuvre rapidement sa décision. Contrairement à Jean-Pascal Delamuraz qui avait lancé son célèbre "c'est un dimanche noir" après le refus de l'EEE, Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter se sont gardés de trop laisser transparaître leur déception dimanche après l'acceptation de l'initiative de l'UDC "contre l'immigration de masse".
Le président de la Confédération a notamment rappelé que le système helvétique se fonde sur le fait que le peuple peut décider ce qu'il veut.
A partir de là, le gouvernement va tout faire pour mettre en oeuvre la décision. Simonetta
Sommaruga compte mettre en consultation cette année encore un projet d'application de l'article constitutionnel issu de l'initiative de l'UDC. "Même si ce texte laisse nombre de questions ouvertes", a noté la ministre de la Justice.L'heure est aux négociations, selon les partis
De leur côté, les partis opposés à l'initiative veulent débuter au plus vite les négociations avec l'UE pour préserver la voie bilatérale.
Le défi que doit relever le Conseil fédéral n'a rien d'une promenade de santé, estime le PDC dans un communiqué.
Christoph Blocher doit conduire les discussions avec l'UE, estime le PLR. Le conseiller national UDC "se doit de trouver une bonne solution pour notre pays".
Pour les Verts, il "incombe au Conseil fédéral de limiter les dégâts" en négociant avec l'UE.
Il s'agit de prendre des mesures dans les domaines de l'environnement, du trafic et de l'aménagement du territoire, complètent les Vert'libéraux.
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