Comme les spectateurs des pièces de Beckett, de Ionesco ou de Pinter, les Français se demandent ce que font les acteurs et pourquoi ils sont là. Simplement, c’est notre politique qui est devenue une pièce absurde où des politiciens ne sont manifestement pas à leur place et ne savent pas trop ce qu’ils jouent. Même, depuis quelque temps, ça s’emballe, le rythme se précipite. A défaut de ne pas tolérer l’intolérable, la peine de mort appliquée avec régularité par les truands marseillais, par exemple, ou de présenter des statistiques de baisse de la délinquance, Valls a créé une nouvelle politique du chiffre : celui des manifestants arrêtés. Entendons-nous : pas des casseurs de Banlieue. Pour eux, respect. Non, pour les sales gosses de bourgeois, pris dans la nasse, et qui n’ont même pas eu le temps de comprendre. Forcément, ils ne sont pas républicains, puisqu’ils ne sont pas socialistes. Ils ne sont pas socialistes puisqu’ils ne soutiennent pas le gouvernement, qui, lui-même serait plutôt social-démocrate, puisque le chef l’a dit. Arrestations préventives, atteintes à la liberté de circuler, intimidations, censure de la liberté d’expression : c’est la social-démocratie. Nouveau, mais instructif. Le chef continue de jouer la fin d’une partie qu’il n’a jamais commencée. Sur son scooter ou assis avant le Pape, au Crif ou au Japon, toujours à côté de la plaque. Il voulait sa guerre contre les Syriaques. Raté : les anglo-saxons n’en veulent plus. Il voulait de la croissance. Il espère maintenant que les voisins, le play-boy, par exemple, ce détestable tory plus grand, plus beau et qui en plus a réussi à faire baisser le chômage, lui en donnent un peu. Il y a de quoi partir en courant, et c’est ce qu’il a fait, en se disant : « Sale pays, où on pose des questions indiscrètes sur la vie privée. Est-ce que je m’occupe de la vie privée, moi ? De la façon dont les gens se marient, de ce qu’ils doivent penser de la sexualité ? Je ne m’occupe que de la courbe du chômage, moi… » »Oh les beaux jours », se dit François en pensant à la Corrèze, à la rue de Solférino…
Après avoir tenu pendant 2 années des réunions destinées à intéresser des organisations à ce que pourrait être un "Nouveau Logiciel". Je me propose maintenant de donner quelques pistes sur ce qu'il conviendrait de faire. Alternativement je placerai quelques messages de nos amis des associations et Think Tanks libéraux.
lundi 3 février 2014
François, ou comment s’en débarrasser ? ( du pouvoir)
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