Posted by Shirley Loral on 10/2/2014
Il ne faut pas se leurrer : pour éviter de se faire taxer de "racistes" la question posée dans le référendum avait été tournée de telle sorte qu'elle n'apparaisse pas viser l'immigration non européenne alors que c'est le cas en réalité ; ainsi à la question "Êtes-vous contre l’immigration de masse ?" les Suisses ont répondu oui à 50,3%. Mais il ne faut pas croire qu'il s'agit d'un repli ou d'un refus des campagnes à accepter la "modernité" des villes comme glosent les intellectuels (on dit la même chose pour la théorie du genre ou lorsque l'on est contre la donation d'enfant pour les couples de même sexe). Il s'agit semble-t-il de refuser de voir la spécificité du bien être ensemble se diluer par l'importation de pratiques qui le remettent en cause. Les campagnes refusent de voir que dans les villes, qui leur appartiennent aussi, toute une population s'exporte suite aux gabegies des dictatures africaines et arabo-musulmanes soutenues par certains pays de l'Union Européenne. Voilà la réalité.
Mais les pauvres immigrés qui viennent échouer aux larges des côtes siciliennes et
marocaines y sont pour rien. La cause est à chercher du côté du technocratisme européen et mondial qui prétend imposer aux peuples des changements radicaux non nécessaires alors qu'il a défendu dans les années 70-90 un étatisme corrompu dans ces pays qui a créé les conditions de désarroi économique et spirituel.
Il est en tout cas risible de voir et d'entendre les "modernes", les "progressistes", menacer sur les ondes la Suisse de rétorsion, de punition, parce que son modèle d'ouverture sans frontières, sans limites, ses projets d'asile pour tous, de mariage pour tous, est de plus en plus contestée. En fait, n'est pas démocrate qui veut.
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